Aelyria
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L'Académie d'Aelyria forme l'élite de la nation à un avenir radieux, et ce depuis des générations. Antre du savoir et de l'excellence, passez ses portes et embrassez votre destinée parmi les plus hautes sommités de l'Empire. Mais gare, à l'Ouest, l'ombre des Terres Sombres s'étend et menace l'Humanité. Saurez-vous vous dresser face à cet ennemi mystérieux ? Assumerez-vous la grandeur de votre nom ? Le monde pourrait bien en dépendre.

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La Religion
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Lun 21 Mar - 6:03

La Religion

 


I - Présentation

A défaut d’être une religion s’articulant autour d’une entité démiurge et toute puissante, en Aelyria, on ne vénère non pas un Dieu unique mais bel et bien ses apôtres. En effet, s’il existe une puissance Créatrice mère de toute chose - d’ailleurs dépourvue de nom - cette dernière s’est divisée en plusieurs entités à la fois porte-paroles de sa vertu et allégories de concepts philosophiques faisant le sel de l’humanité.

Ainsi, on retrouve un dieu garant de la Liberté, un autre de la Rébellion, et encore un autre avatar du “Changement”. La religion s’illustre donc au travers d’un vaste panthéon, si vaste d’ailleurs qu’il est impossible d’en estimer le nombre exact. Nul ne sait affirmer avec certitude l’étendue du panthéon, le nombre de ses représentants, ou tout simplement la liste exhaustive des vertus y étant considérées comme acceptables.

En effet, pour la plupart des gens, la religion n’occupe pas une place importante dans la vie quotidienne. Rien d’étonnant donc à ce qu’à part quelques penseurs, assez peu de gens s’essaient véritablement à en jauger les limites. Pour l’inconscient collectif, la croyance d’Aelyria transpire plutôt de la tradition, de la superstition et de l’éducation. Puisque l’on sait que les dieux sont des incarnations de principes chers à l’humanité, on accorde derechef une certaine importance auxdits principes, certains devenant même de véritables mantras.

Il s’agit donc bien plus d’une religion de confiance, tantôt philosophique, qui permet de donner des réponses à certaines impasses existentielles, mais sans plus. Point de livre de conduite, point de rigueur religieuse extrême, pas même de profession de foi.

C’est à chacun de trouver la lumière dans les écrits, d’en tirer les bonnes leçons et de choisir de vivre ou non sa vie selon les enseignements y figurant. Ainsi quelqu’un qui croit dans le libre-arbitre peut se retrouver adorateur du Dieu de la Liberté sans nécessairement en être conscient, simplement en agissant comme il pense devoir le faire.

Point important d’ailleurs; c’est en effet aux Dieux que l’on attribue la morale, cette petite voix qui résonne dans votre tête lorsque vous vous apprêtez à agir. Si d’aucuns considèrent évidemment qu’il s’agit là d’une éthique personnelle dépendant de l’individu et de son instinct, beaucoup pensent que cette notion presque innée de bien et de mal faisant la balance entre chaque choix est en vérité un don des Dieux, lequel permettrait à l’humanité de ne jamais trop s’égarer d’un genre de morale universelle. Cette pensée inscrit la Religion d’Aelyria dans la lignée des religions naturelles aux valeurs souvent évidentes et acceptables par peu ou prou tout le monde.

A l’image de leur théologie, les dieux ne sont d’ailleurs pas bien exigeants. Comme partout, puisque la puissance d’un dieu dépend de son nombre de dévots, la portée mondiale des valeurs véhiculées par les divins leur octroie une bonne espérance de vie. Ils sont donc de simples veilleurs guettant l’humanité d’un œil compatissant, considérés comme la majorité des fervents non pas comme des entités dont on devrait craindre le courroux, mais de véritables compagnons, des épaules sur lesquelles se reposer en cas de doute.




Le Panthéon

Comme évoqué, le panthéon n’a pas de limites clairement établies, ni dans le nombre de ses membres ni dans la pluralité des valeurs qui y sont représentées. Pour autant, certains Dieux sont plus populaires que d’autres et trouvent leurs origines dans les textes sacrés, ce qui leur offre une certaine légitimité et vraisemblabilité.

Pour une personne lambda, il n’est ni rare ni délirant d’estimer pouvoir entrer en communication avec un Dieu, certains estimant même créer des semblants de relation avec ces derniers, comme si chaque pion disposé sur l’échiquier divin était membre d’une famille à laquelle le dévot finissait par appartenir. Pour autant, les voix divines ne sont ni faciles à atteindre, ni faciles à décrypter. Si certains pensent halluciner en voyant l’existence des Dieux transpirer d’événements quotidiens, d’autres agissent sincèrement dans l’optique de s’attirer leurs faveurs, persuadés que les entités murmurent à leurs oreilles la bonne conduite à adopter. Ceci renforce d’ailleurs grandement l’image de “confident” que les Dieux ont en général.

Enfin, rappelons que les Dieux, dans leur infinie bonté, ne sont pas tenus de s’apprécier mutuellement. Si l’on en croit la mythologie ainsi que l’impossibilité pour deux valeurs contraires de cohabiter, on admet qu’il peut y avoir des conflits entre les entités divines. Certains Dieux pourraient ainsi être du genre boudeur et octroyer leur bénédiction que lorsqu’ils sont de bonne humeur, là où d’autres du genre pimbêche pourraient exiger une preuve de foi avant d’accorder un semblant de reconnaissance. Il pourrait même y avoir un certain esprit de compétition entre différents Dieux soucieux de s’arracher les faveurs d’un individu. Tout ceci dépend uniquement de la croyance du personnage et de son intérêt pour le sujet.




Rôles des dieux sur Terre ?

Les Dieux n’ont techniquement parlant qu’un objectif : s'assurer que le monde tourne rond et qu’aucune catastrophe ne vienne troubler la vie quotidienne. Ils sont ainsi les protecteurs de l’humanité, aux aguets quant à de possibles menaces magiques et autre adversité terrifiante.

Pour les penseurs, les Divins sont également responsables de certains lieux, de certaines zones, voire de certains continents. Chacun pourrait ainsi avoir une zone de juridiction qu’il serait chargé de surveiller, toujours dans l’idée de s’assurer que rien ne vient troubler la vie bénie de l’Homme.

Tantôt surveillants silencieux, tantôt entités présentes aux firmaments de l’Histoire, les Dieux sont indispensables.




Membres du Panthéon ?

Pour ce qui est des membres du Panthéon d’Aelyria, voici quelques Dieux parmi les plus populaires et régulièrement reconnus et admirés :

Aelyria : Déesse de la rébellion, de la subversivité et des affranchis, c’est l’entité qui a donné son nom au Continent, terre que l’on pense être sous sa bienveillance. Elle apparaît généralement sous la forme d’une femme et évoque des thèmes tel que l’indépendance, le rejet de l’autorité voire le caprice.Dans l’imagerie religieuse, elle est dépeinte comme une pécheresse repentie illustrant de par son existence l’importance d’une opposition réfléchie et saine, ce qui bien entendu consolide un peu plus l’aversion de la Religion pour l’obscurantisme. Elle est la garante du Libre-Arbitre des hommes, pour le meilleur et pour le pire.

Cyrdian : Dieu de la justice, de la bienséance et de l’honneur, c’est le Dieu des chevaliers et des combattants vertueux. Sous la forme d’un cavalier ailé à l’armure rutilante, il sillonne les cieux pour faire pleuvoir sur les indigents et les impies des éclairs célestes. Des statues de lui se trouvent devant les cours de justice, ce dernier jouissant d’une certaine popularité partout dans l’Empire par égard envers son côté ‘combattant valeureux’ cher à l’Empire. Il est le représentant de l’équilibre.

Eviolus : Dieu du dialogue, valeur ô combien primordiale pour l’humanité. Il est le garant des arts libéraux, de la rhétorique, de l’importance de la communication. Puisque c’est au travers de la parole que l’homme fait société, il est la pierre angulaire de tous les gouvernements et de tous les peuples. Il se fait ainsi le portrait vivant de l’importance de l’éloquence, mais également de l’écoute et du respect. Si il n’est pas celui qui a inventé le langage, il est clairement celui qui en rappelle le but premier : l’entraide.

Bossiris : Dieu de la fécondité, de la paternité, de la vie et de la mort. C’est le souvenir irrémédiable que l’homme n’est rien sinon ce qu’il laisse au monde lors de son trépas, qui rappelle que tant qu’il y aura quelqu’un pour reprendre le flambeau, la flamme ne s’éteindra jamais. C’est grâce à Bossiris que l’humanité est par nature immortelle et à jamais présente, puisqu’elle se renouvelle sans cesse et améliore chaque jour sa condition grâce aux souvenirs des générations les plus anciennes. Sous la forme d’un vieil homme taiseux, ce Dieu est le représentant du temps et de son écoulement constant.

Ozteran : Dieu de l’humour, des calembours et des farces. Ce petit blagueur apparaît sous la forme d’un petit être malicieux au sourire charmeur et au crâne dégarni. Dieu que l’on présente généralement aux enfants de par son caractère accessible et naturel, il ne porte pas de valeurs particulières sinon celles d’une vie simple où il faudrait toujours trouver un moment pour rire et détendre l’atmosphère. C’est en un sens un porte bannière de la joie, de la camaraderie, un ami fidèle qu’on ne pourrait que rêver d’avoir.

Selenird : Dieu de l’énervement, de l’agacement et de la furie, la voix de Selenird sommeille en chacun et appelle sans cesse au chaos et au conflit. Pour autant, il n’est pas nécessairement question ici d’un énervement prolongé et injustifié, plutôt du bref éclat de colère nécessaire pour débloquer certaines situations, à se rendre compte des injustices ou à répondre aux moqueries. Le nom de Selenird est rarement moqué, tant il est régulièrement invoqué par des guerriers qui fustigent leurs adversaires de cris de guerre bien sentis. A dire vrai, sans ce Dieu, l’humanité ne serait que l’ombre d’elle-même, qu’une création dont il manquerait l’âme, tant la colère est au final un sentiment récurrent.

Subuck : Oisif parmi les oisifs, Subuck est le Dieu de la paresse, de la contemplation et de l’ennui. Il est une invitation à la retenue et à la retenue, au calme des grands instants et à la prolongation des moments de joie envers et contre tout. Pour autant, Subuck est le dieu de la mollesse, non pas de l’inaction. Plutôt que de promouvoir un mode de vie, il met en garde contre l’effervescence de certaines existences gâchées, conseillant d’admettre un pas de recul pour mieux évaluer la situation avant de s’y lancer corps et âme.

Meephyris : Dieu du Chaos, de la fourberie et de l'inespéré. Il s’agit là d’un dieu bien étrange qui contraste avec les valeurs fondamentalement bonnes du panthéon. Être sordide à la logique trompeuse, Meephyris est au final la représentation physique du petit diable perché sur l’épaule de chacun. Il est cette allumette constamment prête à enfanter un brasier gigantesque, ce chaos incontrôlable parfois favorable. D’aucuns le rapprochent à l’idée d’un mal nécessaire, de curiosité malsaine. De par son existence, le Panthéon prouve sa connaissance de l’humanité, puisque Meephyris est lucide quant à la nature parfois perfide et trompeuse de l’Homme. C’est en un sens un rappel à la rédemption, au chemin idéal que l’on peut arpenter malgré tout.

Helzen : Déesse de l’Infini. A dire vrai, peu de choses sont connues sur cette déesse, certains doutant même de son existence. Elle est décrite comme étant une formidable entité dont les bénédictions sont salvatrices mais qui rechignent à apparaître. Nombreux sont les quidams morts d’avoir trop attendu d’obtenir l’attention d’Helzen, rares sont ceux ayant réussi à se montrer suffisamment patient pour découvrir son rôle exact. De ce que l’on sait, c’est une déesse qui récompenserait donc la patience et mettrait en garde contre l’empressement. La voir apparaître est synonyme de chance miraculeuse, ses itérations dans l’histoire étant rarissimes, comme un alignement des astres ou un coup de foudre.




Le Clergé


Il existe effectivement un Clergé, sobrement appelé ‘ L’église d’Aelyria ‘, composé de quelques milliers de fervents. Il s’agit plus d’une institution humanitaire servant de symbole et faisant dans l’assistanat que d’une véritable organisation ecclésiastique parée d’une inquisition et d’une armée de dévots. Elle n’a que très peu, sinon pas, de poids dans les décisions internationales, et fait en vérité plus office d’étendard d’une certaine morale vertueuse qu’autre chose. Pour autant, libre à chacun de l’ignorer puisqu’elle ne dispose pas d’autorité particulière, encore que son côté altruiste et le fait qu’elle ne tolère aucun fanatisme en font une alliée neutre digne de confiance.

On fait généralement appel à l’église lors des grosses crises, où l’on profite de ses territoires pour loger des réfugiés, pour porter conseil ou accueillir des troupes. Si certaines personnes peuvent décider de vouer leur vie à la religion et servir l’église en tant que chevalier ou gardien de temples, les vœux à prononcer ne lient d’aucune façon solennelle un individu au Clergé. Libre à lui de partir quand cela lui chante.

Pour autant, le Clergé est loin d’être inutile. Pilier de la foi et vecteur de stabilité et d’écoute, il brille d’excellence lorsque les différentes provinces bouillonnent ou que l’ombre de la guerre se projette sur les cités. Abordant les conflits avec calme et sagesse, le soutien moral, logistique et financier alloué à la population s’est à maintes reprises montré salutaire.




La Mythologie

L’on croit que les dieux sont vivants. Non pas soumis aux règles morbides de l’humanité fragile, mais bel et bien vivants. Dotés d’une enveloppe charnelle, ils sillonnent sans relâche les terres dans l’optique de veiller sur l’humanité et d’en faire état auprès de l’entité supérieure.

La mort d’un Dieu est néanmoins rare, tant qu’il serait impossible d’affirmer que de mémoire d’homme, un événement du genre s’est déjà produit. Pour autant, les conséquences d’une telle tragédie font rêver les érudits quant à de potentielles catastrophes, comme par exemple la perte d’une certaine notion qui disparaîtrait tout bonnement de l’esprit de chacun, ou encore la provocation d’une catastrophe naturelle. Les Dieux, s’ils ne sont pas éléments centraux de la vie, gardent leurs auras de piliers du monde, d’être indispensables à son bon fonctionnement.

Concernant les pensées autour de la réincarnation, l’église est plutôt évasive sur le sujet. La théorie communément admise est que le péché - à savoir tout ce qui va à l’encontre de la bonne morale susurrée par les Dieux - alourdis l’âme et que cette dernière, lors du trépas, serait ainsi incapable de s’envoler. Seules les existences les plus épargnées par le péché auraient donc accès à une réincarnation supérieure, invitées à rencontrer la Création puis à accéder à une seconde vie plus pérenne et florissante. Il conviendrait ainsi de mener sa vie de manière la moins dommageable possible pour autrui, sinon de faire pèlerinage et absolution de ses peccadilles de son vivant.




Les pratiques religieuses

Il n’existe pas à proprement parler de pratiques religieuses à inclure dans sa routine quotidienne ou autre. Pour beaucoup, la prière est la seule pratique réellement utile et sacrée, encore que cette dernière se veut très pudique et apparaît comme une conversation privée avec les Dieux.

En dehors de ça, quelques fêtes sont là pour célébrer la bienveillance des Divins ainsi que leur bénéfique impact sur le monde. Le reste du temps, on invoque la religion lorsqu’on jure, lorsqu’on se marie, lorsqu’on souffre ou lorsqu’on s’éteint.

Côté bâtiments de foi, la pluralité de ces derniers dépend d’où vous vous situez sur la carte. Au Nord par exemple où la science et la magie ont surpassé la superstition, les Dieux se font discrets et n’apparaissent que dans de rares livres gardés au domicile. En Acacie où la foi est majoritaire, on trouve des églises et des cathédrales çà et là, et en Thorne où la vie est rude et où les suppliques demandent de la force et du courage, les Dieux apparaissent sous de petites statuettes taillées. La forme des Dieux ainsi que leur mode d’adoration varient donc en fonction de votre point géographique, mais d’une manière générale en fonction de l’individu.

Chacun vit sa religion comme il l’entend, que cela soit au travers d’une pensée dérobée une fois par mois ou par le biais d’une routine stricte de prières et de salut.




Lien entre Religion et Magie. Bénédiction ?

Comme dit plus haut, les Divins sont garants de certaines énergies antiques permettant au monde de tourner et à la magie d’exister. En ce sens, en protecteurs des arts ésotériques, les Dieux sont souvent rattachés à l’essence même de la magie. Si ce n’est pas une nécessité absolue, certains individus invoquent leurs sortilèges au travers de leur foi sous la forme de brèves prières, puisant dans la force de leur conviction l’énergie nécessaire à l’apparition de leur magie.

Fait d’autant plus vrai lorsque les magies s’y prêtent, comme par exemple une magie de soin empruntée à un dieu altruiste où un ensorcellement mystérieux accordé par un Dieu prônant la recherche du savoir. La foi, comme tout moteur, peut donc être utilisé dans l’apprentissage de la magie, ce qui fait par extension de l’église une option viable pour quiconque souhaiterait s’y former tout en restant dans les ordres.

Il arrive toutefois que les Dieux prêtent directement de leur énergie personnelle à un individu. Ce dernier devient alors leur représentant le plus proche et vertueux sur le continent, affublé d’un don unique ainsi qu’un destin héroïque. Ces individus sont appelés “ Avatars “ et l’on admet que chaque Dieu en possède constamment un à son effigie, ce qui laisse forcément rêveur quant à leur nombre exact là aussi.

Ces Avatars seraient ainsi des humains frappés un jour par la bénédiction d’un Dieu avec lequel il jouirait depuis d’une communication privilégiée ainsi qu’un partage de sa magie. L’élu posséderait des compétences exceptionnelles, une en particulier considéré comme ‘ Don ‘ et faisant de lui un être unique.


La Directrice
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