L'Académie d'Aelyria forme l'élite de la nation à un avenir radieux, et ce depuis des générations. Antre du savoir et de l'excellence, passez ses portes et embrassez votre destinée parmi les plus hautes sommités de l'Empire. Mais gare, à l'Ouest, l'ombre des Terres Sombres s'étend et menace l'Humanité. Saurez-vous vous dresser face à cet ennemi mystérieux ? Assumerez-vous la grandeur de votre nom ? Le monde pourrait bien en dépendre.
Maintenant que l'inscription avait été officialisée, Viola était obligée de se plier aux règles de cette académie réputée. Sans doute la plus importante de toutes était de venir au moins une fois, histoire de participer au programme scolaire. Ainsi la demoiselle se présenta au matin, peu après son réveil, pensant ainsi profiter d'un maximum d'activités. Après tout ses parents l'avaient éduquée pour qu'elle se lève au plus tôt et aille coucher à des heures décentes pour être toujours en forme. C'était important pour chasser les démons, peut-être qu'eux n'avaient aucun besoin vital et étaient tout le temps en forme, mais les humains devaient forger leur corps pendant des années pour avoir une forme olympique.
Ainsi Viola se présenta dans le hall d'entrée dans sa robe mauve favorite, avec des chaussons à talon large pour ne pas s'enfoncer dans la terre. Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle attendait, comme c'était sa première et unique vie, elle ne pouvait pas prétendre avoir déjà connu l'académie dans une vie antérieure et ainsi connaître déjà tout à l'avance. Elle avait toujours un peu peur de découvrir cet inconnu, pas peur de ne pas être à la hauteur de la réputation de l'établissement, mais de savoir ce qu'elle allait devoir faire pour forger son corps. D'habitude elle aurait repoussé cette peur, mais il n'y avait personne pour le moment dans les environs, et elle avait promis à ses parents d'encaisser ces sensations négatives afin d'être plus humaine.
Pour mieux patienter, la demoiselle se risqua à s'asseoir sur une chaise dans le hall en question, espérant qu'on vienne l'accueillir. Comme elle avait l'habitude d'avoir des domestiques à son service, ce n'était pas facile de savoir quoi faire quand c'était quelqu'un d'autre qui était payé pour penser à tout ça. Ainsi elle patienta, bien droite et sage sur sa chaise contre le mur, les mains croisées sur ses cuisses, alors qu'elle regardait un peu la décoration. C'était tout ce qu'elle pouvait faire d'elle-même, en espérant qu'on vienne la chercher avant le soir, qu'elle puisse au moins essayer de se sociabiliser, comme c'était prévu après tout.
Je marchai tranquillement dans l’académie. J’avais mes vêtements habituels. Des vêtements très classes et qui me donnaient une aura plutôt noble et inaccessible à première vue. Mes mains étaient couvertes de gants en cuir noir très élégants et une légère cape volait au grès du vent à chacun de mes pas. Bien que je les portais étrangement bien, en temps normal, ça ne serait pas des vêtements qui devraient me correspondre. En tant que fils de roturier et surtout d’une famille au bord de la ruine économiquement et mentalement… Je n’aurais jamais pu porter de vêtement comme ça un jour.
Dans ma main qui était, le long de mon corps, je tenais un livre relié en cuir. C’était un livre de théorie plutôt exotique que j’avais trouvé dans la bibliothèque de l’académie. Bien que j’avais tout le temps que je voulais pour étudier, chercher des réponses à mes questions ou à mes recherches… Je continuai même pendant le temps “réel” à étudier. J’étais un homme qui vivait pour chercher son futur et l’impression que j’avais était que mon futur était dans mes rechercher. Que ses dernières m’ouvriraient une voie royale qui me permettrait de définitivement tirer un trait sur mon passé, de me libérer une bonne fois pour toutes des chaînes cauchemardesques de mon passé.
Je n’avais pas beaucoup d’amis et même très peu d’ennemi dans l’académie, j’étais une personne discrète qui était sûrement passé à côté des bons côtés de l’académie de forger des liens solides avec les autres. C’était peut être pour ça que j’étais en majorité transparent dans cette académie ou alors la froideur et la solitude que j’affichai naturellement repoussaient les autres. Les maux de tête qui m’attaquait quotidiennement à cause de mon pouvoir unique ou même la solitude que j’ai pu expérimenté pendant des centaines d’années mentalement avaient peut être simplement provoqué le fait que mes expressions étaient inexistantes.
- Ca serait un sujet d’étude intéressant. Est-ce que l’esprit peut réellement dérégler autant le corps ?
Je me posai des questions inutiles, car j’avais déjà beaucoup de réponses à trouver à mes nombreuses questions, mais les questions arrivaient toujours plus vite et nombreuses que les réponses. Alors que je passai dans le Hall de l’académie afin de me rendre à un endroit que j’avais besoin de visiter pour des affaires personnellement. Une personne étrange semblait attendre dans le hall.
Une jeune femme qui semblait attendre quelque chose. Je m’étais arrêté quelques instants, mais rien ne se passait. Sur le moment je m’étais demandé si c’était un visiteur extérieur ce qui pouvait arriver. Une petite soeur ou autre ? J’ai descendu quelques marches pour me rendre dans le hall en me dirigeant vers la personne. Malgré mon air froid ou hautain pour certains, j’étais loin d’être une personne inaccessible. Je pouvais être très serviable avec les inconnus et les personnes que j’appréciai. Les personnes avec qui j’avais une inimité était une autre histoire:
Je l’observai en silence en suite, attendant sa réponse. Ma voix était un peu froide comme mon expression, mais c’était par manque d’habitude de parler à des personnes réelles pendant des décennies cumulés. Ses derniers temps, je passais plus de temps dans mon monde intérieur que dans la réalité … Je perdais parfois mes compétences en contact social. Ce qui n’était pas trop surtout dans la maison ou j’étais.
- Je m’appelle Aleister Blare, je suis un élève en 3ème année. Si je peux vous renseigner n’hésitez pas.
@Avalonne/Aleister
Aleister Blare
Viola Sanna
Frimera
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Ven 22 Juil - 22:45
Dans ce grand hall fort joli, Viola patientait avec la plus grande politesse, les mains sagement croisées contre ses cuisses. Elle n'avait jamais rejoint ce genre d'établissements, alors elle espérait bien que ça puisse lui réussir avec succès. Par chance quelqu'un finit par la remarquer après une attente que beaucoup qualifieraient de déjà trop longue. Malgré tout elle ne laissa aucune remarquer sortir de sa bouche à ce sujet et préféra se lever simplement en réponse à l'appel du garçon. Un individu des plus élégants, probablement même plus qu'elle qui avait opté pour une robe sobre pour éviter de trop perdre si jamais elle devait se salir. D'une petite courbette, elle regarda le garçon se présenter en lui proposant son aide. D'après ses dires, il était en troisième année, donc Viola devait être en première, logiquement.
-Bonjour, je m'appelleViola, enchantée de fairevotre connaissance. Merci de poser la question, il est vrai que je suis un peu perdue ici, auriez-vous l'aimable obligeance de m'offrir unevisite des lieux ?
C'était quelque chose qu'elle avait toujours apprécié, les visites. Après tout elle n'osait jamais vraiment être entreprenantes dans ce genre de choses, elle ne voulait s'imposer chez personne. En plus sa politesse lui interdisait souvent de faire le premier pas, elle était souvent là à demander qu'on veuille bien lui rendre ce service. Ensuite seulement emboîter le pas à l'hôte chez qui elle visite. En tout cas elle semblait en bonne compagnie, puisque le garçon ne correspondait aucunement à l'idée qu'elle se faisait d'un chasseur de démons, rude et suintant de transpiration derrière son armure. Bien sûr Viola était censée devenir une chasseuse aussi, c'était pour ça qu'elle avait rejoint l'académie, mais elle espérait pouvoir le faire dans une tenue un minimum confortable et sans devoir trop se salir.
Elle n'avait alors plus qu'à attendre de savoir si le garçon allait devenir son guide ou pas, puisqu'il pouvait très bien refuser tout comme accepter, ça ne dépendait que de lui. Elle lui aurait bien tendu la main pour l'encourager à accepter, mais elle n'aurait pas voulu devoir s'essuyer les mains devant lui, ça aurait sûrement été désagréable, un peu comme si elle avait touché un animal mort au bord d'un chemin. Mais elle restait tout de même polie et restait à sa disposition si jamais il avait d'autres questions à lui poser.
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Ven 10 Juin - 23:22
