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| Lun 21 Mar - 10:07 Folklore et Vie quotidienne Vous cherchez une information imprécise à propos d’un sujet trop précis pour faire partie d’un tout et trop vague pour avoir son propre topic dédié ? Vous êtes au bon endroit ! En effet, vous retrouverez ci-dessous un cadavre exquis de savoir additionnel complètement facultatif sur le lore d’Aelyria. Le but est de répondre à certaines questions, d' explorer certaines facettes anecdotiques du lore, et évidemment de consolider un peu l’univers en lui ajoutant son lot de détails. Pour naviguer à travers ce topic, rien de plus simple ! Il vous suffit de vous référer aux noms des paragraphes et d’ouvrir le spoiler se trouvant sous celui que vous cherchez. - La faune et la flore:
Bien que nous proposions un large panel de créatures « faites-maison », le continent d’Aelyria n’en est pas exclusivement pourvu. Les animaux ‘classiques‘ existent donc bel et bien sans que l’on ait besoin de le préciser, de même que les plantes les plus connues de notre monde.
On trouve des cerfs, sangliers, écureuils et oiseaux dans les forêts, des boucs dans les montagnes, des pingouins sur la banquise. On trouve des champs de blé, de la menthe sauvage, des pissenlits, roses et tulipes dans les jardins. L’hiver venu les perce-neiges font leur apparition et la pollinisation des mois d’été fait éternuer tout le monde.
Ainsi, vous êtes donc parfaitement libre d’assumer que les denrées naturelles les plus classiques et lambda existent également ici, bien qu’il ne soit pas utile pour nous de les lister une par une par égard au fait que ce serait parfaitement inutile de vous présenter des éléments que vous connaissez mieux que nous.
Toutefois, s’il est question d’éléments appartenant à d’autres univers fictifs, alors il convient de vérifier les différents glossaires pour voir si votre recherche trouve son équivalence ou non. Sinon, vous êtes évidemment libre de suggérer un ajout au lore !
- Technologie, Armement et Modernité.:
Tenter d’ancrer notre forum dans la chronologie réelle n’est évidemment pas possible, ce serait un exercice trop bancal à mettre en place. Aelyria étant un forum dark fantasy médiéval, nous tâchons toutefois de respecter un minimum de cohérence et de réalisme quant à l’avancement des technologies par rapport à l’époque donnée.
Ainsi, s’il fallait placer la technologie et les inventions du monde d’Aelyria dans la chronologie réelle, l’on se situerait sûrement entre le XVème et XVIème siècle. Les sociétés sont bien établies, les gouvernements font du sens, le peuple est de plus en plus lettré et de grands progrès sont faits en termes de société et d’éducation. On s’intéresse de plus en plus aux arts libéraux et littéraires et la noblesse de l’épée tombe peu à peu en désuétude face à l'émergence des érudits.
Concernant la technologie militaire, les armes à feu ont fait leur entrée il y a quelques générations. Si nous ne pouvons encore parler d’étude balistique, il est possible et pas trop compliqué de posséder sa propre arme à feu. On trouve ainsi des espingoles, six-coups, poivrières et autres mousquets, projetant tantôt de la chevrotine tantôt des billes de plombs. De même, les villes et navires sont occupés de robustes canons faisant toujours un bel effet.
Côté tenues, la plupart des gens s’habillent de redingotes, robes, chemises et braies. Si la noblesse d’antan est du genre à apparaître sobrement, les bourgeois aiment la grandiloquence et l’extravagance des couleurs vives et des chapeaux à plume.
Les cités sont intelligemment agencées. Si la vie peut parfois être un pénible labeur et l’espérance de vie est très inégale, la vie y est en général plutôt douce, agréable, sans troubles. Les gens sont propres, éduqués, conscients et compétents. Les villes et régions sont prospères, champêtres, charmantes et garnies d’une architecture de plus en plus léchée et maîtrisée.
Nous sommes donc dans un âge d’or de la civilisation malgré l’ombre que projettent les terres sombres sur l’humanité. Une société qui a tout pour plaire évoluant dans des environnements toujours plus soignés et ravissants.
- Académie - Couvre-feu et liberté des élèves:
Bien que l’Académie soit une école particulière, elle ne fait pas exception aux règles logiques. Ainsi, les élèves sont tenus de demeurer dans l’enceinte de l’Académie et de la Cité-État tout au long de leurs études. Les quelques rares sorties doivent être autorisées, de même que les vagabondages en terrains inconnus sont sévèrement punis.
En dehors de ça, chaque élève est libre de mener sa vie comme il l’entend une fois les cours terminés. Il peut donc se balader librement dans la cité état, ou rester aux côtés de ses camarades dans l’enceinte de la cité scolaire.
Seulement, une fois la nuit tombée (ou plus précisément; aux alentours de 22 heures), tous les élèves de première et deuxième années doivent être dans leurs quartiers de maisonnée.
Cette règle ne s’applique toutefois pas aux élèves de plus de 18 ans et étant de troisième année. Ces derniers sont libres d’occuper leur temps libre comme ils l’entendent, même de nuit. Toutefois, le château scolaire ferme ses portes à minuit, si un élève manquait alors à l’appel, il devra trouver un moyen de dormir ailleurs.
- Académie - Vacances, examens et Temps libre:
Il y a évidemment des périodes de vacances pour l’Académie. Ces moments surviennent après les périodes d’examens ou à l’occasion de célébrations particulières. Les élèves ont alors le choix de retourner à leurs familles durant le laps de temps, faute de quoi l’Académie continuerait de leur offrir le logis.
Le Château scolaire continue ainsi d’abriter les étudiants, même si ces derniers n’assistent à aucun cours. Le temps de quelques semaines, l’Académie devient ainsi une grande colonie où les liens peuvent être resserrés.
Autrement, puisque les cours ne s’effectuent que cinq jours sur sept, les élèves reçoivent un quartier libre de deux jours, et ce chaque semaine. S’ils n’ont pas le droit de quitter l’enceinte de la Cité-Etat le temps d’un aussi court séjour, ils sont libres d’agir selon leur entendement pendant.
- Académie - L’uniforme ?:
Il existe effectivement un uniforme à l’Académie. Ce dernier est relativement classieux et se décompose en plusieurs versions laissées à la discrétion et aux préférences des élèves. Bien sûr, le but de l’uniforme est de gommer les différences sociales qui pourraient exister, notamment entre les élèves au sang bleu et les prolétaires. Pour autant, c’est également un symbole de l’Académie en tant qu’entité. Faute de description trop précise étant potentiellement ennuyeuse, voici quelques images de références concernant l’uniforme de l’Académie : ici, ici, et là.Pour les professeurs et autres membres du personnel toutefois : pas d’uniformes réglementaires. - Académie - Les dortoirs ?:
Là encore, les élèves peuvent choisir entre plusieurs possibilités. Pour les individus les plus riches et nobles, il est possible d’occuper une chambre privée seul. Faute de place, ladite chambre ne sera pas excessivement meublée et grandiose, mais ça sera un sanctuaire paisible dont l’élève sera entièrement responsable.
Pour le reste de la communauté scolaire, il n’y a pas de dortoirs mais des chambres. De grandes salles jouxtant les salles communes des maisonnées où peuvent reposer deux à quatre élèves. Ces chambrées sont mixtes et sont généralement organisées en fonction de l’année d’étude des élèves.
En cas d’étudiant timide, il est possible de demander à être dans une chambre non mixte.
- Académie - Le réfectoire :
Le réfectoire effectue trois grands services. Un le matin, un au déjeuner, et un le soir. Pour autant, la grande salle de repas est constamment ouverte et de la nourriture peut y être trouvée à toutes les heures. S’il est évidemment interdit aux plus jeunes étudiants de s’y rendre une fois le couvre-feu en vigueur, pour le personnel et les quelques couche-tards, c’est un lieu où les rencontres saugrenues et agréables surviennent plus vite que l’on ne l’imagine.
Lors des jours de célébrations et d’examens, des repas spéciaux sont servis. Les cuisines sont tenues par des élèves volontaires, des petites mains, et évidemment des cuisiniers professionnels venus des quatre coins de l’Empire. La nourriture y est par ailleurs délicieuse. La plupart du temps.
- La Justice et l’Armée:
La justice est rendue par le personnel compétent. Un système juridique composé de juges et d’hommes de loi pour la plupart des crimes, et l’Ordre des magistères pour tous les délits d’origine magique. Seule exception : l’église, qui peut décider d’excommunier ou jeter l’opprobre sur un individu, bien que les répercussions demeurent au final relativement minces et dépendent de la personne.
La peine de mort est en vigueur et peut être proclamée par les personnes ayant une autorité suffisante (un noble sur son territoire, les sommités de l’armée, les membres du gouvernement, les juges). Les exécutions peuvent être publiques, notamment en cas de meurtres, sédition ou traitrise.
Rappelons qu’Aelyria est avant tout un empire militaire. Aussi on ne s’étonne pas d’y trouver un peu de totalitarisme, notamment dans la façon quasi arbitraire dont peuvent parfois être distribuées les sanctions. Les bavures judiciaires sont possibles, et la loi pouvant agir de manière implacable, la mort peut faucher parfois rapidement. Néanmoins, ceci a plus pour effet de dissuader la population de se rebeller que de faire régner un climat de Terreur dans l’ensemble du territoire. L’Armée n’est pas omniprésente et n’empiète pas sur les libertés individuelles.
Il faut donc fauter pour s’accaparer son attention, et en règle générale, c’est une chose amèrement regrettée.
En pratique maintenant, le peuple n’hésite pas à régler ses comptes lui-même. Si il est rarissime de le voir se soulever contre les décisions des autorités impériales, il est assez rare que quelqu’un se plaigne à l’armée d’un conflit de voisinage ou d’une affaire plus sensible. Les prolétaires et laboureurs de la terre règlent généralement les conflits sur le tas, là où les nobles n’hésitent pas à magouiller pour diminuer leurs adversaires. Au final, le fait d’avoir une justice si stricte invite la population à la solliciter le moins possible par peur d’en faire les frais. Il est donc important de demeurer irréprochable, ou au moins de pouvoir assurer ses arrières en cas de pépin.
- Criminalité sur le Continent.:
Encore une fois, l’Empire n’est pas exactement la superpuissance mondiale incontestable qu’il rêve d’être. Des dizaines d’individus se lancent ainsi chaque jour dans la course à l’illicite, jouant avec les zones grises juridiques pour parvenir à leurs fins.
Seulement, la Justice étant salutaire et l’Armée pouvant être déployée contre les criminels en cas de problème, impossible de voir une mafia s’organiser. Nous parlons ainsi plus de larcins et d'organisations secondaires que de véritable pègre ayant la mainmise sur l’ensemble d’une région.
Ces gens-là œuvrent dans l’ombre et redoublent d’efforts pour maximiser leurs chances d’agir sans répercussion. Certains se lient même à certaines bourgeoisies et noblesses dans le but de jouir d’un semblant de protection d’influence en cas d’embrouille. Par la force de stratagèmes et de beaucoup de motivation, certains bandits arrivent ainsi à sortir du lot et à occuper une place suffisamment confortable pour qu’elle ne soit plus quotidiennement menacée.
Pour les petites frappes cependant, la rentrée d’argent principale se résume à de la contrebande, extorsion et agression.
Bien évidemment, il n’est pas impossible de croiser un semblant de criminalité au sein même de la Cité-Etat académique. C’est cependant chose très rare.
Pour les Terres Sombres, c’est l’opposé. Ce territoire a été abandonné par la Loi et la Justice, seule la loi du plus fort y règne en maîtresse incontestée. On y trouve ainsi de tout, de toute mesure et de toute gravité.
- Piraterie:
La Piraterie est pour le coup un véritable fléau qui nuit au commerce intérieur et à l’acquisition d’informations quant aux Terres Sombres.
De ce que l’on sait, les Terres Sombres sont effectivement habitées par des peuples de brigands, dont des pirates ayant été épargnés par l’attaque des créatures puisque ces dernières ne peuvent pas nager ni apparaître sur un navire.
Il existe ainsi une grosse communauté pirate, laquelle s’organise de temps en temps pour geler une partie du commerce interne du continent par les mers intérieures. Les pirates aiment également à effectuer des raids sur certaines pauvres campagnes afin d’en piller les richesses avant de repartir les enterrer au cœur des Terres Sombres.
La piraterie est une corruption sans cesse combattue, tant que l’Empire considère que l’acte de piraterie justifie à lui seul une peine de mort immédiate. Considérés comme des ennemis de l’humanité, des parasites rajoutant une couche de catastrophe à un contexte actuel déjà meurtri, ils sont chassés et traqués, sur terre et dans les mers. Malheureusement, seuls individus n’ayant peu ou prou pas été impacté par les événements des Terres Sombres, les pirates sont des ennemis retors, alertes quant à leur environnement, maîtres de leur art et en effectifs assez solides pour réellement poser problème.
- La Langue:
Bien qu’il existe une infinité de langues/patois/dialectes dépendant d’où on se situe sur la carte, il existe surtout une langue commune, généralement apprise universellement. Cette langue date de l’époque où l’Empire d’Aelyria avait la mainmise sur l’ensemble du continent et profitait de son hégémonie. Les Elfes fondateurs ont créé une langue commune apprise à tous les citoyens de l’Empire, coutume encore active à l’heure d’aujourd’hui.
Ceci explique pourquoi tout le monde est à peu près capable de comprendre son prochain, et comment des négociations peuvent s’opérer entre des territoires pourtant éloignés.
Enfin, sans grande surprise, il existe également des langues oubliées. Langage de peuples aujourd’hui décimés ou dialecte utilisé dans des contextes magiques, par exemple. C’est le cas de la ‘Langue Ancienne‘ souvent considérée comme étant le premier langage du monde, celui inventé par les Dieux. Seuls les érudits parviennent à maîtriser cette langue – qui aujourd’hui ne sert d’ailleurs que dans une optique d’érudition. C’est dans cette langue que sont rédigés les plus anciens et énigmatiques ouvrages du monde.
- La Sorcellerie:
Côté sorcellerie, l’univers s’inspire clairement de l’époque des chasses aux sorcières, où croyances, superstitions et préjugés se mêlaient. Il existe bel et bien un côté très stéréotypé à la sorcellerie, notamment derrière l’imagerie du Sabbat ainsi que toute l’iconographie que cela implique. Brouet répugnant, femme mystérieuse vivant dans la forêt, chapeau pointu et ingrédients incongrus. A travers un savant mélange de magie et de rîtes, avec évidemment quelques notions d’alchimie, la sorcellerie existe donc bel et bien et est mondialement décriée.
Magie extrêmement polyvalente et dangereuse, c’est l’art des malédictions et des vilains sorts, des esprits vengeurs qui viennent hanter le sommeil des enfants innocents.
Nonobstant, la sorcellerie n’est pas nécessairement l’apanage d’être avides de chaos et de violence. A dire vrai, plusieurs sorcières sont protégées par les villages où elles logent et opèrent. Guérisseuses, encyclopédies vivantes, puissantes protectrices, malgré leurs méthodes peu orthodoxes les intentions de certaines sont louables et récompensées. Ainsi, même dans certains villages ou institutions pieuses, il est possible qu’une sorcière se dissimule dans la foule, protégée par les individus qu’elle même protège dans l’ombre.
Leur cas n’est donc pas aussi simple. Il ne s’agit pas là de la valeureuse église contre les méchantes sorcières. La sorcellerie n’est toujours pas tolérée légalement, mais l’implication de certaines sorcières à la vie commune rend leurs exécutions moins légitimes aux yeux de la population. S’il y a quelques années il était encore coutume d’ériger de grands bûchers à l’entrée des villes, ces dernières années ont appris à l’humanité la tolérance et le pragmatisme.
- Le Paranormal, Fantômes et Spectres:
Le paranormal est paradoxalement plutôt normal, ici bas. Les spectres existent bel et bien – par égard envers la considération religieuse qui admet généralement que la réincarnation existe, autant que le fait qu’un esprit se retrouve prisonnier du monde.
Puisque les esprits existent et peuvent se rendre matériels, d’office tout ce qui possède une empreinte dans cet univers existe également.
Tout comme dans les grammaires religieuses les plus connues, il existe ainsi un paradis et un enfer, bien qu’on appelle généralement l’enfer ‘Les limbes‘. Les fantômes sont les esprits de défunts humains, les démons sont des entités enfantées par la magie interdite, et sont structurés puisqu’ils répondent à une certaine logique et hiérarchie. Un esprit peut simplement être égaré et ainsi n’être rien de plus qu’un simple fantôme, par exemple.
Cas particuliers : Certains esprits naturels, notamment ceux de la forêt, sont considérés comme des réincarnations de divinités. Il s’agit donc bel et bien d’esprits, à la différence qu’ils servent un but éternel sur terre – généralement lié à l’équilibre des choses ainsi qu’à leur protection.
Si on admet qu’il existe dans la population quelques êtres capables de rentrer en communication avec les esprits (par le biais de la magie, du chamanisme ou d’autres rîtes), cela reste néanmoins rare et contesté.
Ces croyances ont toutefois le mérite d’éduquer la population à l’établissement et au respect de plusieurs rites funéraires veillant à ce que le voyage de l’âme se fasse sans encombre. En effet, la plupart des esprits vengeurs – et potentiellement des démons, naissent d’omissions, de profanations ou tout simplement de rîtes occultes. Le seul moyen d’éviter que de telles atrocités se produisent étant de respecter la sépulture du défunt, s’assurer qu’il n’ait pas de raisons de revenir sur terre. C’est d’ailleurs là un des rôles historiques de l’église, celui d’être le protecteur des âmes passant de l’autre côté.
La nécromancie est donc évidemment proscrite et vue d’un très mauvais œil, puisqu’on considère que c’est là un moyen bien trop facile et efficace de perturber l’ordre naturel des choses. Les individus développant un pouvoir semblable à celui de la nécromancie sont soit étroitement surveillés, soit interdits d’utiliser la magie, soit exécutés en cas d’abus.
- La Superstition:
La population est pas mal superstitieuse, bien que rares sont les individus extrêmement prudents et vigilants. La superstition fait – comme dans notre monde, souvent écho à la religion ainsi qu’à la croyance. Elle dénote d’une peur d’un certain châtiment divin autant que la crainte d’une invitation adressée à une quelconque entité.
- Certaines superstitions connues trouvent leur écho dans le monde d’Aelyria. (Ne pas croiser ses couverts, jeter du sel par-dessus son épaule, ne pas mettre les pieds sur la table)
- D’autres sont en revanche exclusives et adaptées à ce monde fictif. (Ne pas nommer un Dieu dans une phrase dans laquelle figure une insulte, ne pas projeter son ombre sur une effigie religieuse, ne pas inviter un étranger chez soi à moins que ce dernier n’offre un présent, ne pas parler des morts)
La superstition étant une affaire de croyance mais aussi et surtout d’éducation, ses dérivés sont extrêmement variés et dépendent des individus. Il vous est évidemment possible de créer les vôtres.
L’intérêt de la superstition est souvent de dissimuler des conseils de vie au travers de comportement que l’on pourrait considérer comme ‘banni ou à proscrire‘. Par exemple, ne pas mettre les pieds sur la table, c’est avant tout une preuve de respect et de considération. La superstition a simplement créé une légende qui voudrait que ceux ne respectant pas cette politesse soient sujets à un malheur annoncé, stigmatisant ainsi la pratique et invitant tout le monde à s’en détourner.
Les superstitions font donc partie du codex de la vie, de consignes qu’il convient de suivre pour ne pas invoquer le malheur chez soi. Par définition, quelqu’un ne s’y pliant pas sera également quelqu’un d’assez peu soucieux de la bienséance et de l’étiquette, ce qui enfante autant de mépris que de craintes. Ainsi gare à vous ! Serrez toujours la main fermement, ne regardez pas par-dessus votre épaule en parlant à autrui, ne brisez pas de miroirs !
- La Magie:
La magie a longtemps été boudée et considérée comme hérétique. A cause de l’immensité de sa versatilité et des dégâts catastrophiques que cette dernière peut engendrer, son enseignement a longtemps été réprimé et les mages étaient contraints à une vie de vagabondage et de discrimination.
Par superstition, peur de l’inconnu et craintes d’une mutinerie, les arts magiques sont ainsi restés sous silence quasi complet pendant plusieurs décennies. Le savoir était réservé à une portion excessivement minime de la population que l’on savait incorruptible et loyale. Pour le reste de l’humanité et l’inconscient collectif; la magie a donc longtemps été cette chose incontrôlable et mystérieuse qui répandait le chaos et n’était pas la bienvenue.
Il fallut que l’Empire se heurte aux créatures des Terres Sombres ainsi qu’à sa potentielle extinction pour inverser la tendance et compter la magie non plus comme une alliée instable mais un véritable outil nécessaire à la survie des peuples. Pour autant, l’opinion publique n’est pas facile à changer, et dans les provinces et campagnes, on continue allègrement de cracher sur la soi disante toute puissance que les magistères peuvent acquérir.
C’est donc un domaine que l’on retrouve surtout chez les nobles et les personnes fortunées. Exception faite des quelques rarissimes individus nés sorciers possédant d’emblée une certaine maestria, l’apprentissage de la magie est excessivement ardu et demande un cadre sécurisé ainsi que de nombreux efforts personnels. Si elle est ainsi omniprésente à l’Académie, ce n’est pas le cas dans le reste du territoire Impérial, où elle se fait discrète et où on ne l’utilise qu’en présence d’individus déjà convaincus par ces vertus.
A l’heure actuelle, avec l’Ordre des Magistères, l’Académie est d’ailleurs la seule entité officielle capable de dispenser des enseignements sur la magie et ses applications. Partout ailleurs, que ce soit dans l’armée ou au sein de la population, cette dernière demeure inaccessible et les quelques ambitieux s’y essayant finissent le plus souvent blessés. Ainsi, même si les mentalités sont en train de changer - notamment grâce aux nouvelles générations permettant d’amener un peu de bienveillance quant à ce sujet, la magie n’est pas une chose fondamentalement bonne à exhiber. D’aucuns pourraient même considérer que se revendiquer magicien pourrait être risqué et conduire à un lynchage, selon la région du monde.
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