Aelyria
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L'Académie d'Aelyria forme l'élite de la nation à un avenir radieux, et ce depuis des générations. Antre du savoir et de l'excellence, passez ses portes et embrassez votre destinée parmi les plus hautes sommités de l'Empire. Mais gare, à l'Ouest, l'ombre des Terres Sombres s'étend et menace l'Humanité. Saurez-vous vous dresser face à cet ennemi mystérieux ? Assumerez-vous la grandeur de votre nom ? Le monde pourrait bien en dépendre.

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Le fond et la forme ▬ FT QUIRIN.
Personnel
Magyar Sharrk
Personnel
Magyar Sharrk
Métier / Fonction : Professeur
Pouvoir : Ferromancie
FEAT : Corvo Attano ▬ Dishonored
Messages : 12
Mar 14 Juin - 3:37
Avant même d'arriver à l'Académie pour m'y faire recruter, j'ai décidé de m'arrêter quelques temps sur les terres de Vyleria. Rien que de me trouver proche des terres sombres ravivait des souvenirs enfouis que j'aurais préféré voir rester là ou ils étaient sensés être ; Un coin obscur de ma mémoire d'alcoolique. Je lève  mon verre aux alambics et aux liqueurs, je n'ai plus à me faire de cheveux blancs. Et puis tout s'était enchainé très vite depuis la fin du calvaire. J'avais donné des informations sur l'ennemis qui nous permirent de gagner une bataille, on songeait à donner mon nom à une rue d'une ville de moyenne envergure, en tout les cas mes exploits furent transmises, amplifiées, déformées... Je devenais tantôt le "Passe Muraille", celui qui avait traversé l'abime, vu les monstres, et avait ramené la victoire à l'Empire. Ou le Pacificateur, le guerrier qui avait provoqué en duel les terres sombres et e, était ressortis indemne. Mais est-ce qu'on en parlait de l'équipe qui m'accompagnait ? De leur morts atroces sous mes yeux ? De ce que j'avais du faire pour survivre ... Rien de bien immoral, mais difficile à accepter parfois. Manger des trucs qui ne semblent pas comestibles, et se faire harceler par des créatures en tout temps, de toute saisons. On sait qu'elle sont là, même si on ne le voit pas.

Les flashs disparurent à mesure que je vidais la bouteille devant moi, ma main tremblant et mon front fiévreux. C'est pas le moment de déconner Magyar, t'as des responsabilités maintenant. Mine de rien se faire trimbaler de guichets en comptoirs, pour y faire la presse de l'armée impériale, ça vous décourage n'importe quel soldats. Et je n'avais dû qu'à une rigueur et une hygiène naturelle chez moi, de ne pas finir bedonnant et bienheureux, comme les trois quarts des états majors, qui donnent des ordres du haut de leur poulet farcis, braisés ou rôtis. Pas la meilleure position des élites ça, tout le monde a l'air pareil quand il mange me direz vous, mais eux on a envie de les imaginer dans la digestion pendant qu'ils vous donnent des ordres, et ça fait pas très sérieux de pouffer de rire en plein brief.

Après, vu les missions que l'on me donnait récemment, j'étais pas le plus actifs des membres de mon unité, et mon épée je la sortais rarement de son fourreau. J'ai appris quelque chose de cela par contre, c'est que la guerre se gagne pas que sur le front armée, mais aussi dans l'information, et toute la logistique, et tout le génie militaire. Plus cérébral que mes jeunes années à l'académie, cet apprentissage m'a permit de ressortir grandit. Moins belliqueux, pressé, mais toujours aussi alerte, il se peut même que je sois encore plus fort aujourd'hui, après cette période d'inactivité physique.

Dans mes réflexions devant ma bouteille, les gens devenaient des silhouettes floues, des ombres lointaines que je ne captais que du coin de l'oeil. Après tout, ce soir, je fête mon entrée à la très prestigieuse Académie d'Aelyria. Je vais faire la nounou pour des bambins, des ras-fougère, des pistils qui ne demandent qu'à éclore. Alors haut les cœurs camarade ! Je me regarde dans la glace. Malgré mes cheveux blancs et ma barbe de quelques jours, je ne suis pas vilain. J'ai une bonne situation, de l'argent dans les poches, de l'alcool dans la main. Et j'ai toujours été un gars simple, alors m'enivrer ce soir me paraît être l'occasion ou jamais.

Ressentir les plaisirs éphémères de l'éthanol, gorgée en fusion dans ma bouche, feu dans l'âme et lame de fond. J'entrais dans la première taverne qui occupait le vieux port. La tradition voulu qu'on m'y laisse une chance de jouir de l'hospitalité. On me regardait avec insistance, mais je ne rendis aucun regards, serein, je me dirigea vers le bar ou un taulier à l'aspect fermé, presque patibulaire mais le côté impressionnant en moins, me regardait arriver sans sourire, mais sans faire la gueule non plus. Peut être qu'il voit en moi un gêneur de plus, mais quand je montre la couleur de mes deniers, un sourire pourvu d'une dent en or me fait face, et grince de tout son soul en me servant un verre de gnôle maison.

Un tord boyau qui mit la chaleur de mon corps à son paroxysme. Mes sens toujours en alerte, mais émoussés j'étais une cible facile. Peut être que je la cherchais, cette situation, mais quand je ressortis de l'auberge, quelques malandrin me collaient au derrière.

- Ex-cus*z ... excusez moi m'sieur, c'est par ou la rue des canonniers, je dois y faire porter une affaire séance tenante ! Que je faisais au premier individus qui se présenta à moi, que je discernais mal dans le fond de la ruelle ou il se planquait. La nuit n'était plus très jeune, elle serait bientôt à son zénith. Minuit, l'heure du crime et des créatures nocturnes. Minuit, l'heure ou les docks sont autant de coupe gorges pour les étranges qui ne sont pas rentrés chez eux ... Ou à leur auberge cossue du centre ville.

Magyar Sharrk
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