L'Académie d'Aelyria forme l'élite de la nation à un avenir radieux, et ce depuis des générations. Antre du savoir et de l'excellence, passez ses portes et embrassez votre destinée parmi les plus hautes sommités de l'Empire. Mais gare, à l'Ouest, l'ombre des Terres Sombres s'étend et menace l'Humanité. Saurez-vous vous dresser face à cet ennemi mystérieux ? Assumerez-vous la grandeur de votre nom ? Le monde pourrait bien en dépendre.
Les mains jointes au niveau de son bassin, Chiara observait le ballet des clients happés par les orfèvres de sa modeste boutique – encore que l’endroit ne brillait pas tout à fait par son humilité. Inondé par la pureté du blanc immaculé qui recouvrait ses murs, tout y était fait pour donner la primauté aux tenues. Un sentiment de grandeur et de complexité émanait ainsi sans peine de la couturerie, tant qu’il était sûrement difficile de s’y sentir digne, à sa place.
Emmi des rideaux de satin parcourus de filigranes d’or et des présentoirs où s’alignaient des robes plus sophistiquées les unes que les autres, une clientèle triée sur le volet dévorait jusqu’au moindre détail les atours que la noblesse de demain afficherait fièrement. Ainsi, quelques fortunés lézardaient le long des étals à la recherche du bon veston, de la bonne écharpe. L’œil se retrouvait attiré par la couleur d’une étoffe ou la découpe saillante d’une redingote, et si par malheur le feutre des chapeaux manquait de convaincre, l’élégance des chausses ou des bottines prenaient le relai. C’était un véritable sanctuaire de luxe, une lettre d’amour au soin et à la noblesse.
Pourtant, lorsque l’affaire s’était implantée à Vyléria quelques sceptiques condamnèrent la futilité d’un tel établissement aux abords d’une zone de guerre. Le temps donna toutefois raison à sa propriétaire et à ses petites mains. En plus d’avoir su adapter ses marchandises et son mode de production, l’affaire était naturellement devenue un point d’intérêt mémorable pour tout bon diplomate ou ambassadeur de passage dans la cité Académique. L’endroit était devenu le rubis de cette bien sordide couronne, un rappel que derrière la cruauté et l’exigence de la guerre existaient encore le faste et l’amour de l’esthétisme.
Alors elle observait, un sourire aimable figé sur les lèvres. En haut d’un genre de balcon de marbre surplombant la boutique, la Dame guettait les va et viens, les rires échangés et les hoquets d’étonnement devant l’audace de certaines tenues. Se sentant un peu comme un seigneur observant le spectacle de son peuple, elle demeura immobile quelques minutes supplémentaires, prolongeant avec joie l’instant.
Cependant, au-delà de la simple satisfaction de son égo, Chiara attendait en fait quelqu’un. Un élève de l’Académie souhaitant lui soumettre un projet. Par bonté de cœur – et surtout par amour de l’inattendu et du surprenant, elle avait accepté de lui offrir une entrevue. Après tout, ses fonctions l’amenaient rarement à croiser les jeunes esprits brillants de l’Académie, lesquels s’offraient rarement le luxe de ses marchandises ou étaient simplement trop occupés pour y prêter attention.
Luttant contre son aversion maladive pour le silence et refreinant son impatience autant que possible, elle s’épancha sur le garde-corps de son balcon, laissant sa joue reposer contre le plat de sa main. Le sourire étendu par sa position, son attention papillonna jusqu’à ce qu’une silhouette atypique apparût derrière la porte vitrée à l’écriteau marqué de son patronyme. Chiara se releva alors, effleurant d’une main ses bras nus sitôt croisés derrière son dos. Profitant des quelques secondes où sa position lui permit d’observer l’étranger sans être vue en retour, elle affirma son regard sur l’étudiant et s’autorisa quelques opinions.
Finalement, la dame se détourna et partit s’installer à son bureau, certaine que le personnel escorterait son invité jusqu’à elle.
Le soleil était haut dans le ciel, couvrant la ville de Vyléria de sa gloire éternelle. Le ciel était dégagé et d’un bleu attirant, alors qu’une légère brise soufflait rafraîchissant le visage des personnes à contact. C’était une chose que j’aimais bien. C’était peut-être mon temps préféré avec les chaudes nuits orageuses d’été. Je me dirigeai vers un endroit particulier ou j’avais réussi à avoir rendez-vous. Après de longues recherches et de nombreux rendez-vous, je cherchai toujours quelqu’un pour me soutenir dans mes sujets d’études. Du fait de mon jeune âge, de la nature de mes recherches mais aussi de mon rang de roturier, je n’avais souvent le droit qu’aux moqueries, mépris ou alors simplement l’indifférence.
C’était des éléments qui pourraient fortement décourager une jeune personne comme moi qui cherchait à faire briller ses idées et ses recherches, cependant, cela n’a jamais atteint ma détermination ou mon moral. Pourquoi ? Je ne cherchai pas du soutien pour être félicité comme un bon chien ou pour la gloire de mon nom. Je cherchai un soutien financier,car c’était le seul élément que je ne pouvais pas gérer librement pour le moment. Si pour la majorité des humains, ce que je cherchai était incompréhensible pour eux, je savais parfaitement que cela fonctionnait, car j’y arrivai parfaitement dans mon monde subconscient.
Je ne bradais pas mes idées et ne m’inclinais pas devant les autres, je voulais bien partager le fruit et les bénéfices de mes recherches, mais je ne céderai jamais sur la fierté que j’avais en tant que créateur et concepteur. Alors que mes longs cheveux volaient légèrement pendant que j’avançais dans la rue, je me retrouvai finalement devant la boutique. Malgré mon appartenance à la classe inférieure, j’avais mis une tenue qui me donnait l’air digne. Les gants en cuir noir sur mes mains étaient des pièces travaillées de manières très soignées, alors que ma tenue noire semblait provenir de tissu très particulier, plutôt exotique même, mais très agréable au toucher et avec un rendu très propre à la vue.
Une fois arrivé devant la boutique, un garde semblait attendre et sans aucune gêne ou hésitation je me suis légèrement incliné pour le saluer de manière polie et je me suis simplement annoncé moi même :
- Bonjour, je suis Aleister Blare, j’ai rendez-vous avec …. Attendez une seconde.
Je fouillai dans la poche intérieure de ma veste pour sortir un petit carnet relié en cuir qui semblait contenir un amas de note énorme, ca semblait même un peu brouillons vu qu’il y avait des écritures partout et dans tous les sens, puis je repris ce que j’étais près à dire :
- Un rendez-vous avec sa majestueuse Baronne d’ Acacie ( hrp: ou Hemsworth je ne sais pas lequel utilisée :X)
Cela pouvait sembler irrespectueux et je ne m’en rendais pas tellement compte. En réalité, à première vue malgré ma tenue et mon apparence soignée, mon visage était un peu étrange, un peu comme si j’étais absent ou perdu. Mon expression était d’une neutralité extrême ce qui était assez … froid au final. Avec mes nombreuses plongés dans mon pouvoir, j’avais tendance à oublier des détails simples ou des choses simples, ajoutés au fait que je pensai très rapidement me faire recalé comme avec les autres nobles, je n’avais pas mis d’effort à retenir tous les détails de ce rendez-vous. J’avais essayez de mettre un peu de forme et de flatterie avec le titre pour essayé de compenser.
Je rangeai le carnet pour ignora l’expression de la personne qui m’accueillait n’en ayant pas grand chose à faire honnêtement. Après un petit instant, on a commencé à m’accompagner rapidement vers le lieu ou le rendez-vous aurait sûrement lieu. Je suis resté silencieux et j’ai un peu observé l’atelier de couture, je me disais que ça semblait être une bonne adresse que je ne connaissais pas, bien que ça semblait luxueux, je me demandai si je pourrais commander ou acheter quelques articles ici à l’avenir. Bien, sur je devais gérer mon budget, mais comme je le disais, l’apparence dans les négociations ou le leadership était une grande part du boulot. Alors qu’on arrivait à la porte, la personne m’annonça et j’ouvris la porte après que l’autorisation ait été donné ne voulant pas empiéter sur le territoire d’une personne, comme je n’aimais pas qu’on empiète sur le miens sans demander. Une fois arrivé je me suis immédiatement incliné face à la femme au bureau, dans une révérence mécanique, comme si j’en avais l’habitude, mais plutôt élégante, après tout, j’étais à cheval sur les apparences. :
- Je salue la Baronne. C’est un honneur de vous rencontrer. Je suis Aleister BLARE, étudiant en 3ème année à l’académie.
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Mer 15 Juin - 6:24
