Aelyria
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L'Académie d'Aelyria forme l'élite de la nation à un avenir radieux, et ce depuis des générations. Antre du savoir et de l'excellence, passez ses portes et embrassez votre destinée parmi les plus hautes sommités de l'Empire. Mais gare, à l'Ouest, l'ombre des Terres Sombres s'étend et menace l'Humanité. Saurez-vous vous dresser face à cet ennemi mystérieux ? Assumerez-vous la grandeur de votre nom ? Le monde pourrait bien en dépendre.

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Orange Sanguine ▬ FT FREYA
Personnel
Magyar Sharrk
Personnel
Magyar Sharrk
Métier / Fonction : Professeur
Pouvoir : Ferromancie
FEAT : Corvo Attano ▬ Dishonored
Messages : 12
Mer 15 Juin - 8:25


Mon père m’a toujours dit que je devais avoir de la suite dans les idées, si je voulais réussir ma vie. Bon, tandis qu’il mange les pissenlits par la racine, je suis un professeur et un guerrier reconnu pour ses qualités, dans la plus grande et prestigieuse académie du monde connu. Cependant, j’ai toujours écouté mon père et ses conseils, preuve s’il en est que les parents bienveillants comme mon paternel, sont aussi les plus clairvoyants sur l’avenir de leur enfants. Je me demande s’il a eut une pensée pour moi quand les monstres sont arrivés. Quand ils ont dévastés le village, tuer l’amour de sa vie, et que la fin était proche. Peut être n’a-t-il pensé qu’à sa vie, et sa personne ; J’ose espérer que je faisais alors partie des deux.

Sur ses réflexions, j’attrape une des nombreuses tiges que j’ai roulé moi-même la veille, avant de m’affaler complètement ivre sur mon canapé, au lieu du lit confortable qui trône dans la pièce. Parfois je me désespère, parfois je suis plutôt content de moi, dans les deux cas je suis souvent imbibé et chargé comme un mulet passant une douane en essayant de ne pas attirer l’attention de ceux qui la garde. Tout le monde sait que je suis un aficionado de l’éthanol, certains plaisantent même en disant qu’il y’a plus d’alcool en moi que de sang. Malgré mes détracteurs, quelques haineux habituels et une poignée de traditionalistes convaincus, je fais bonne impression et j’obtiens des résultats. J’ai beau avoir une tare, je sais comment faire mon job, et comment transmettre mes connaissances aux jeunes. Avec deux grammes dans chaque bras, je tangue et titube plus que je n’avance sur la voie de la sagesse. Avec deux grammes dans chaque bras, j’ai trouvé mon équilibre pourtant …

J’allume la cigarette après quelques secondes d’hésitation. Cette merde aura ma peau, mais à quoi bon résister ? Il faut bien mourir d’un truc un jour, et j’ai l’impression d’avoir fait un peu de rab depuis ma naissance, et d’avoir contrarié les plans que la mort a conçus pour moi.

Tiens, en parlant de mort. En parlant de sang. Je crois que c’est aujourd’hui que je ne dois pas traîner. Mon idée d’emmener sur le front Vylérien les meilleurs élèves de toutes les promotions confondues, un groupe trié sur le volet que l’on mettrait en condition réelle pour voir comment ils se débrouillent, a fait mouche auprès de la direction. Sans un mot, par des moyens aussi magiques qu’une lettre avec un cachet apposé là,  attestant de l’identité de son expéditeur, mais dont le contenu pouvait disparaître si l’on ne mettait pas quelques gouttes du sang du destinataire prévu sur la marque de cire, la directrice et son vieux pantins avaient décidé de mon sort dans cette affaire.

Et j’ai tiré visiblement le gros lot : La collaboration avec Freya, la garde chiourme de l’académie, ne va pas être de tout repos. Je l’avais déjà croisé –très rarement et nous n’avions échangé que des salutations sommaires, dans les couloirs de l’école, naturellement. Elle me donnait toujours cette impression d’être intemporel, plus flippante que belle, le genre de femme qui vous dévore après avoir consommé votre union. Un genre de frisson, une petite goute de sueur qui perle le long de mon front, la chaire de poule. Autant de signe que mon instinct m’envoi pour me dire qu’il vaut mieux garder les mains à l’intérieur du véhicule, et ne surtout pas faire de vagues.

Aujourd’hui, nous avons pour mission d’organiser les tablées autours desquelles se colleront et s’agiteront les élèves, en n’appréciant pas un repas et un lieu trop bien pour eux, de manière a ce qu’aucun incident diplomatique ne soit de la partie. Plus facile à dire qu’à faire, entre l'équipe pédagogiques et certains fortes têtes qui doivent se présenter au banquet organisé pour l’occasion. Autant dire que tout le gratin allait être là, et qu’il valait mieux ne pas en vexer certains par un placement hâtif et bien trop lointain … Une longue journée m’attends, et je recharge ma veille gourde en cuir d’Ambroisie, le vin fruité et léger qui m’accompagne partout, tel un écuyer fidèle et efficace.

C’est la dernière porte, tout en haut. Noire, blindée, pas accueillante. Qui donne envie de faire demi-tour sans frapper. Et pourtant, sans peur, pas de courage. Mes doigts tambourinent contre le montant de bois vieillis par les ans. Ca craque, ça geint, et enfin j’entends une voix qui me dit d’attendre.

- C’est Magyar, Magyar Sharrk. Peut être ne se rappelle-t-elle pas de moi, en tout les cas le silence réponds à mon injective. Vous devez vous aussi avoir reçue une lettre, êtes vous prête surveillante Freya ? Ma voix est un peu trop aigue par rapport à la normal. Faut dire que c’est rare, les gens qui savent déjà qui vous êtes rien qu’en vous entendant respirer de l’autre côté du panneau en bois.
Magyar Sharrk
Personnel
Freiya
Personnel
Freiya
Métier / Fonction : Surveillant/Protectrice
Pouvoir : Vampire Primordial
FEAT : Majin Archer - FGO
Messages : 14
Mer 15 Juin - 22:35
Un nouveau levé de soleil qu'elle apprécie du sommet des remparts, une nouvelle goutte de temps affectant le monde et le commun des mortels. Elle aimait parfois songer à ce que serait devenu cette fille si elle avait connu un sort meilleur que celui de devenir sa prison. Si son esprit avait pu subsister, si la reine sanglante ne l'avait pas oblitéré comme un cancrelat répugnant sous son talent. Elle s'imaginait, une fille timide et réservée, une fille capable tout de même de se faire des amis, une fille douce, aimable et gentille. Une fille morte, emportée par quelques années trop vites passées. Un sourire abstrait aux lèvres, elle observe encore ces mains qui sont maintenant les siennes face au ciel qui petit à petit prenait une teinte bleutée alors que l'astre spatial se mouvait vers le haut de la toile céleste.

Cette nuit, elle n'avait guère prit le temps de sortit chasser, elle s'était simplement tenu là, au sommet de la grande tour observant le trajet des astres dans la nuit, perdue dans ses pensées se remémorant sa grandeur passée, quand elle n'avait pas besoin de taire son identité, quand elle était maîtresse toute puissante de ses actes et que le monde lui appartenait. Elle pensait à sa chère mère qui une fois l'avait tenue dans ses bras avant de disparaître pour maintenant plus d'un millénaire. Elle pensait aussi à ses enfants, engeance du sang, une poignée de vampires qui pouvaient encore se vanter d'être purs. Des enfants comme elle seule pouvait les créer. Des enfants qu'elle ne créerait plus car dorénavant, elle se devait d'œuvrer pour le bien du monde, le bien de l'humanité. Un ricanement lui échappe face à cette pensée comique. Un bon chasseur se doit en effet de s'assurer de la pérennité de sa nourriture.  

Tirée de ses pensées par le chant d'un oiseau matinal, elle se redressa pour parcourir d'un pas feutré les quelques mètres de remparts qui la séparait de ses appartements avant de s'y glisser par la fenêtre restée grande ouverte. Une foi à l'intérieur, elle troqua rapidement sa tunique pour une chemise noire et un pantalon assorti avant de passer ses bottes en un instant. La journée allait commencer pour ceux qui dorme et elle aussi était appelée à donner de sa personne. Le corps enseignant ayant décidé de sortir les moutards, elle allait avoir de quoi s'amuser à constituer des tablées en compagnie d'un homme rustre et puant la chique à plusieurs lieu à la ronde. Mais déjà, elle entends son coeur battre dans les escaliers tordus, légèrement hâté par la montée et cette odeur, il lui fallait quelque chose pour au moins l'atténuer.

"Juste un instant."

Elle attrape sur sa coiffeuse un flacon d'eau de rose et s'avance vers la porte qu'elle ouvre en grand sans aucun mal avant de vaporiser le malheureux en affichant un grand sourire. Elle repose ensuite dans le plus grand des calmes sont sent-bon avant de  sortir du tiroir la dite lettre pour la montrer à son interlocuteur qui embaumait désormais un mauvais mélange de tabac et de parfum.

"J'ai rarement été aussi prête et je souhaite commencer en toute hâte ! J'aimerais qu'on me propose ce genre de divertissement plus fréquemment. Par quoi commence t'on ?"

Elle interroge tout en quittant son antre et en refermant la porte avant de se tenir à distance du professeur qui il fallait le dire lorsqu'elle arbore cette apparence est beaucoup plus grand qu'elle. Mais toujours aussi intimidant qu'un morceau de viande crue face à un cerbère. Fourrant la missive dans la poche de son pantalon, elle entreprit de dévaler les escaliers à la manière d'un lutin.

"En tout cas nous devons nous hâter afin d'avoir le loisir de faire comme nous l'entendons, sans être dérangés par les plaintes d'esprits trop peu enclins à l'amusement !"

@Magyar Sharrk
Freiya
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