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L'Académie d'Aelyria forme l'élite de la nation à un avenir radieux, et ce depuis des générations. Antre du savoir et de l'excellence, passez ses portes et embrassez votre destinée parmi les plus hautes sommités de l'Empire. Mais gare, à l'Ouest, l'ombre des Terres Sombres s'étend et menace l'Humanité. Saurez-vous vous dresser face à cet ennemi mystérieux ? Assumerez-vous la grandeur de votre nom ? Le monde pourrait bien en dépendre.

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Caliawen L. Noveron
Caliawen L. Noveron
Métier / Fonction : Étudiante
Pouvoir : Contrôle de la faune
FEAT : Rex - Dang
Messages : 1
Dim 14 Aoû - 22:10
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Caliawen Lorillis Noveron

“Until one has loved an animal, a part of one's soul remains unawakened.”

24
Féminin
Élémentaire
Rex - DANG
CONTRÔLE DE LA FAUNE : Calia peut soumettre à sa volonté la faune, allant du petit chabeillon à la monstrueuse hydre d'Amalkes.  
année : 1ère année
niveau : 1er
spécialisation : Génie militaire & Leadership & Magie

Mental et Physique

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Aptitudes

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La lune illumine la clairière, donnant une allure spectrale à l’elfe assise en son centre, posée sur un tronc tombé. D’un geste gracile, ses doigts glissent sur la fourrure dorée de l’animal confortablement installé sur ses cuisses, il chante alors son bonheur. D’autres chabeillons se pressent contre ses chevilles, quémandant un peu d’attention à leur tour et soutirant un léger rire à la jeune fille.

Cet instant de répit semble s’éteindre quelques secondes plus tard, dès lors qu’une autre créature s’aventure dans la clairière. Loin de s’en inquiéter, une place lui est offerte par les autres auprès de Calia, qui relève son regard de feu vers lui. La créature, pleine de lierre et de majestueux bois, ploie le genou face à elle. Sa main se tend vers ce qui semble être un visage taillé dans le bois.

« Est-il temps ? » Questionne-t-elle le tréant.

À l’instant même où la créature baisse sa tête en signe de confirmation, la lueur de vie dans le regard de l’elfe s’éteint. Toute la chaleur semble être alors recouverte d’une épaisse couche de glace. Comme si les chabeillons avaient senti le changement d’atmosphère, ils s’écartent et retournent se terrer au fond de la forêt. Calia, quant à elle, se relève et revêt sa cape, laissée à l’abandon.

Elle s’avance sans un bruit à travers les arbres, le visage masqué par sa capuche, sa figure subtilement marquée par la lumière lunaire. C’est ainsi qu’elle fait son apparition, bordée par le mystère de la nuit, aux abords d’une autre clairière. Celle-ci est plus large et bien plus occupée par la dernière. Nul animal ne l’occupe, autre que l’Homme enveloppé d’acier et de tissu rouge et blanc ; un seul regard suffisait à comprendre leur allégeance.

« Qui va là ?! »

Une voix hurle à l’approche de l’elfe mais, en retour, ne reçoit que les douces notes d’une berceuse portée par le vent. L’étrangeté de la scène force un silence sinistre à s’installer dans le camp ; seul le son mélodieux de l’elfe solitaire se fait ouïr, si ce n’est quelques inspirations soudaines et empreintes d’une émotion inattendue.

La peur.

Elle s’instille sous les tuniques comme un vent glacial, provoquant tremblements chez chaque soldat présent - ils brandissent leurs armes vers la forêt, ignorant la frêle silhouette s’approchant, parce qu’ils savent.

Oh, ils savent ce qui les attend.

Ils sont aux aguets à raison, puisqu’à l’instant précis où la voix cristalline s’estompe, c’est une ribambelle de grognements qui se fait entendre, de chaque côté de la clairière. Des sons gutturaux qui annoncent la mort. Avant même que le combat n’ait commencé, les soldats ont déjà leur conscience éparpillée et peinent à tenir sur leurs jambes.

Mais peut-on appeler ceci un combat lorsque chaque épée tombe au sol sans qu’une seule goutte ne les souille ?

Du feuillage ténébreux surgit une horde de créatures aux formes et tailles diverses, alliées dans un but commun : annihiler les bannières rouges et blanches. Elles écoutent le chant de l’elfe et s’abattent sur ses ennemis pour lui offrir consolation dans cette vie vengeresse qu’est la sienne.

Calia observe avec ce qui semble être un grand calme le massacre qu’elle vient de déclencher. Si l’on venait à contempler ses yeux, l’on y verrait alors deux orbes incandescents qui se délecte de la moindre goutte de sang mouillant le sol. Elle se réjouit de voir s’échouer les bannières dans la poussière - là où elles devraient être.

Dans la poussière et le sang.

La respiration stable, elle ne semble pas perturber par le spectacle macabre qui se déroule sous ses yeux ; elle les regarde de la même façon qu’ils ont par le passé regardé sa mère mourir. Il y a bien une différence notable entre ces deux regards : Calia ne sourit pas. Son cœur est plein de vengeance mais manque de cruauté. Elle ne se réjouit pas des vies arrachées, mais du juste retour des choses.

Pourquoi avaient-ils arraché la vie à sa tendre mère ?

Oh, elle en connaissait la raison, seulement rien ne saurait justifier cet odieux crime. Rien ne saurait apaiser sa colère face à cet acte abominable. Rien ne saurait consoler son chagrin face à son deuil.

Son regard écarlate balaie le camp, ou tout du moins ce qu’il en reste, et constate que personne n’est à ses côtés. Il n’y a que ses créatures, appelées au combat pour la suivre. À la fin de la bataille, ils retournent dans la forêt, à leur place. Et Calia demeure, solitaire.

Une quinte de toux la surprend, unique son distordu dans la nuit, et la force à se poser un instant. À ses pieds reposent les âmes de ses ennemis, mais elle n’y accorde aucune attention – ils n’ont plus d’importance maintenant que sa revanche a été accomplie.
Silencieusement, elle contemple le sang qui macule le mouchoir dans lequel elle a toussé. Celui-ci non plus n’a pas d’importance, tant que vengeance est faite. S’essuyant distraitement, Calia tend la main vers l’un des corps au sol ; une feuille l’interpelle, froissée et porteuse d’un dessin singulier.

Elle s’y voit.

La silhouette spectrale d’une jeune elfe encapuchonnée, voulue morte ou vivante. La prime donnée aurait pu la flatter mais elle n’en a cure à l’heure actuelle. Il semblerait qu’elle en ait trop fait dernièrement, au point de se faire remarquer. Aurait-elle laissé des survivants, dans les camps précédents ? Elle ne vérifiait jamais, peut-être aurait-elle dû.

Calia fixe le mouchoir dans sa main, le rouge qui le tâche et ce qu’il signifie – comme si une solution miraculeuse s’y trouvait. Le silence se fait de plus en plus pesant sur sa conscience. Il lui faut prendre une décision, là de suite, posée sur une pile de cadavres. Seule.

« Peut-être est-il temps de rentrer. »  

 

TRIVIA

     
  • Anecdote 1
  • Anecdote 2
  • Anecdote 3
  • Anecdote 4
  • Anecdote 5
  • Anecdote 6
  • Anecdote 7
  • Anecdote 8
  • Anecdote 9
  • Anecdote 10

Kokorolzen

Ahah. Hehe. Hihi.

Caliawen L. Noveron
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Friede A. Crowmight
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Friede A. Crowmight
Métier / Fonction : Connétable
Pouvoir : Vide
FEAT : Arlecchino - Genshin Impact
Messages : 5
Mar 16 Aoû - 23:44
Bon bah on se retrouve dans six mois pour archiver. popcat
Friede A. Crowmight
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