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Membre notable de l’Ordre des Magistères, Feyre est une figure emblématique de la communauté magique. Ayant passé une bonne partie de sa vie à légiférer autour de l’acceptation de la magie ainsi que son utilisation pour la sécurité de l’Empire, elle s’est reconvertie depuis quelques années en intervenante extérieure donnant quelquefois des démonstrations au coeur de la prestigieuse académie.

Son crédo est simple : La magie est un outil comme un autre et comme n’importe quel outil, il faut apprendre à s’en servir. Selon elle, la magie n’est pas foncièrement mauvaise, pas plus que ne le sont les sorciers et chamans permettant à quelques villages inintéressants de perdurer sans l’attention des autorités gouvernementales.

Bien que cette philosophie soit de plus en plus acceptée et que l’ère moderne abonde en son sens, ces positions lui ont valu énormément d’ostracisation dans sa jeunesse. Elle a été moquée et intimidée, a connu l’enfer d’une vie passée à ignorer sa propre nature et se faire petite face à des gens que l’on déteste pourtant.

Par la force de ses convictions et au travers de son comportement impétueux et acharné, elle parvint toutefois à faire fi des rumeurs et des risques et décida de pleinement embrasser sa destinée. Elle étudia alors jours et nuits les limites de son pouvoir, puis les limites de la magie en général. Se propulsant rapidement au rang de Magistère, elle intégra les plus hautes autorités de la magocratie, s’illustrant pendant une décennie comme une des plus ferventes défenseuses du droit magique et de son application.

Elle parcourut le Continent, rencontra des peuples, recueillit leurs opinions sur la question et tâcha d’y injecter un peu des siennes avant son départ. Si de temps en temps elle dut essuyer les mêmes menaces qui l'effrayait naguère, elle y répondit alors avec intelligence et compétence, surpassant sans peine les dogmes dépassés et la rigidité maladive des obstinés. Elle put ainsi s’affranchir de ses démons et ses craintes adolescentes et pleinement devenir celle qu’elle était supposée être : Une porte-parole magique.

Lorsque le moment fut venu, sa notoriété grandissante et son amour pour l’échange et la pédagogie l’ont amené aux portes de l’Académie. Elle y trouva sa place progressivement. De simple visiteuse curieuse, elle devint intervenante extérieure, distillant son savoir aiguisé, sa bienveillance et sa tolérance au travers de démonstrations poignantes et sincères. C’est une personnalité récurrente, appréciée par la communauté magique et scolaire, bien que certains lui trouvent une obstination presque exaspérante. Le revers de la médaille de la passion, sûrement.

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Kiraz n’est pas le genre de personne à mettre son entourage à l’aise au premier abord. Rustre, pragmatique et parfois même qualifié de cruel, il est l’essence même de l’homme ayant vu trop de choses dans les Terres Sombres. Brutal et peu patient, il est respecté et craint par les élèves ainsi que par certains membres du personnel.

L’homme est considéré par beaucoup comme étant un électron libre, sans pour autant être particulièrement excentrique. Très souvent la cible de plaintes et responsable d’incident (rapidement pris en charge), il ne doit sa place qu’à son expertise sur le bestiaire fourni et pernicieux du continent. Sa méthode d’enseignement est loin de faire l’unanimité en raison de sa grande préférence pour observer le spécimen en direct plutôt que sur un livre, entraînant des situations dangereuses mais, fort heureusement, jamais mortelles. Du moins jusqu’à présent.

Cependant, si aux yeux de tous Kiraz n’est qu’une brute épaisse au désir d’éradiquer tout ce qui n’est pas humain, il existe une seconde part plus cachée de l’individu. Intérieurement et uniquement aux yeux des rares personnes qu’il considère comme étant dans son cercle proche, Kiraz fait preuve d’une immense douceur et d’une intention très particulière et, même s’il ne le montrera pas toujours directement, fera tout pour soulager les peines deux ceux qui l’entourent.