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Kaida n’est pas la bienvenue au sein de la Cité-Etat et ne le sera probablement jamais en raison de sa race. Néanmoins, grâce à des faits d'armes et de son aide répétée envers l’académie, elle jouit du droit de passage et d’un titre de citoyenneté. Si cela ne l’empêche pas de recevoir des insultes et parfois même des crachats dans beaucoup de quartiers, ce droit lui permet au moins d’éviter la potence et lui fournit un endroit où vivre sans craindre pour sa vie à chaque minute.

En contrepartie, la “jeune” femme s’est décidée à porter assistance aux chasseurs et aux gardes de la Cité en leur fournissant ses connaissances en matière de traque, d’exécution ou de capture de créatures. Particulièrement appréciée par Kiraz de Voris, elle est l’une de ses principales sources de procuration de bêtes.

Peu de personnes connaissent le passé de l’elfe, celle-ci n’aimant visiblement pas partager ce genre d’informations. Néanmoins, il est très simple de comprendre que son temps passé dans les Terres Sombres ne fût aucunement une partie de plaisir, à en juger par les nombreuses cicatrices présentes sur sa peau. Cependant rarement visible en raison de sa pudeur et son choix de ne pas parler de ces choses.

En outre, Kaida voue sa vie à améliorer ses conditions de vie ainsi que celle de ceux venant des mêmes contrées qu’elle. Rares sont les réfugiés bénéficiant d’autant de chance qu’elle et, à ses yeux, l’Empire gagnerait à ouvrir ses portes à son peuple.

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Camelius n’a jamais réussi à rejoindre l’académie jusqu’à présent, même s’il prétend ne jamais y avoir envoyé de candidature. Ayant toujours rêvé de devenir quelqu’un, le jeune homme possède une certaine amertume envers les sélectionnés, jaloux et considérant qu’ils ne font que profiter des bienfaits de l’académie là où, lui, pourrait aider le monde. Selon son opinion cela dit.

A défaut de se faire connaître par des faits d’armes, Camelius a fait le choix d’amasser un maximum de connaissance dans autant de domaines que possibles, chérissait l’idée de pouvoir devenir quelqu’un vers qui ceux se surnommant “Héros” devront se tourner pour recevoir l’aide.

Le jeune homme n’est cependant pas un individu néfaste. Il ne possède aucun désir de voir des personnes souffrir ou la cité tomber. Sa jalousie le rongeant intérieurement et noircissant ses relations avec les élèves de l’académie.