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DISCLAIMER :
Le bestiaire d'Aelyria étant un bestiaire Dark Fantasy, il n’est pas impossible que certaines images heurtent la sensibilité des plus fragiles. Si vous êtes facilement impressionnable ou si vous avez tout simplement du mal avec la grammaire horrifique, nous vous recommandons de ne pas ouvrir les spoilers contenant les artworks, lesquels seront explicites et montreront sans filtre notre vision du monde. L’idée n’est pas de choquer pour choquer, simplement de retranscrire le réalisme d’un monde qui s’exprime sans retenue, ce qui passe à notre sens par une honnêteté absolue et un refus d’édulcorer quelque chose qui, par définition, est cinglant. Nous vous rassurons toutefois, nous n’abordons aucun sujet sensible et ne montrons rien de trop hardcore, les visuels peuvent juste effrayer./
N.B : Comme il en est souvent fait mention, le but de ces topics est de présenter des étrangetés uniques, un échantillon de ce que le lore d'Aelyria a d'original. Toutefois il existe une faune et une flore empruntée à l'IRL. Ainsi il n'existe pas QUE les individus mentionnés dans ce topic. Les animaux et les plantes existent, il y a donc évidemment une infinité d'oiseaux, de mammifères, de rongeurs ou que sais-je! Ici, nous ne parlons que des cas particuliers.
Le Copain- Spoiler:
Nom un peu enfantin,
ce qui ne présage rien de bon. Le copain est une entité mystique particulièrement pénible car il est indétectable et potentiellement mortel. Pour faire simple, c’est un esprit
qui s’attache à un nourrisson, et ne le lâche jamais. Toutefois loin de l’image du simple ami imaginaire, il s’agit d’une sorte de seconde conscience par laquelle on justifie notamment certaines maladies mentales ou troubles psychologiques.
Selon la légende, le Copain est un genre de
parasite spirituel, qui s’attache à son hôte et puise dans son énergie pour survivre. De là il grandit et à mesure de sa croissance, son influence sur la psyché de son hôte grandit. A termes, il parviendrait même à influencer ses décisions, à inverser la vapeur jusqu’à devenir le véritable individu. Malheureusement pour l’enfant contaminé,
impossible de repérer la présence du Copain, qui ne le perçoit alors que comme une petite voix intérieure à laquelle il a tendance à s’habituer et ne suspecte que rarement.
Seuls les individus aux pouvoirs proche des esprits auraient la possibilité d’identifier la menace et de la neutraliser sans risquer de troubler l’enfant hôte. Suite à ce remède, l’église s’est empressée de créer une tradition autour qui consiste à faire bénir l’enfant en bas âge dans une église dans un rite de purification.
Vous l’aurez compris, c’est l’équivalent du baptême, également utilisé comme prétexte pour rendre l’âme immaculée.
Si toutefois le copain s’attache à un individu et que personne ne le remarque, l’individu en question aura des tendances inconscientes difficiles à refouler. Il sera alors plus intéressé par la magie occulte, développera une curiosité malsaine et peut faire preuve d’aptitude géniales dans certains domaines. Il s’agit ainsi d’une malédiction à deux revers, d’une part votre esprit est occupé par un esprit parasite qui risque de se l’approprier, d’autres part,
le fait d’être deux ‘cerveaux‘ vous ouvre un plus large panel de compétences et d’aptitudes.
Le porte-malheur- Spoiler:
Figure historique, l’inconscient collectif s’accorde généralement sur le fait qu’il n’existe qu’un seul spécimen de porte-malheur, lequel est toutefois systématiquement en mouvement, ce qui expliquerait pourquoi on peut l’apercevoir un peu partout, bien que sa présence soit évidemment rarissime.
Il s’agirait de la figure emblématique d’un des plus grands chevaliers de l’histoire du continent, un être de légende aux exploits innombrables à qui on prête la réputation de ‘porte bonheur'. En d’autres termes ;
partout où allait ce preux justicier, la joie et l’espoir se répandaient. Les champs redevenaient fertiles, le mal était banni. Dans l’idée de propager son aura de sérénité et de bonheur, le chevalier entreprit alors un pèlerinage infini, parcourant le monde dans ses moindres recoins dans l’espoir d’apporter un peu de clarté, même dans les endroits où aucune lumière ne pouvait percer.
Seulement, au fil des ans, le chevalier se mit à se sentir seul, à être victime de catastrophes qu’il était censé éviter. Comme si son pouvoir s’était estompé,
il se mit progressivement à voir le malheur et la déchéance qu’il avait si longtemps banni, devenant alors spectateur de la ruine qu’il était venu combattre.
Rongé par le doute et la culpabilité, le chevalier hésita de plus en plus à aller à la rencontre d’autrui. Dans son cœur, il se sentait responsable, comme si à défaut de pouvoir combattre le malheur,
il était devenu celui qui l’apportait. Alors persuadé d’être maudit, de n’être que le pantin de forces malines et démoniaques,
le Chevalier mit fin à ses jours dans une chapelle qui aujourd’hui est considérée comme désacralisée.
Depuis, ce héros légendaire rôde toujours sous la forme d’un cavalier fantomatique constamment en mouvement, au visage honteux couvert par un voile noir, à l’armure rouillée aux armoiries déchues. On raconte que l’apercevoir au loin est très mauvais présage, voire annonciateur d’une véritable catastrophe.
C’est à lui qu’on impute plusieurs cataclysmes, certains allant même à supputer que les créatures maudites sont en fait des âmes déchues que le Chevalier porte-malheur avait naguère secourues, des esprits décrépits qui se sont fait bernés par sa malédiction et aujourd’hui reviennent.
Bâtiments possédés- Spoiler:
Pas d’appellations précises pour cette section du bestiaire et pour cause,
il s’agit de bâtiments.Certaines anecdotes tendent même à dire que ce fantôme a fini par exister à force que les gens utilisent l’expression ‘les murs ont des oreilles‘.
Pour faire simple, il est possible qu’un bâtiment entier soit possédé par une entité. Il ne sera toutefois pas question de simples ‘maisons hantées‘ par exemple,
mais de véritables aventures horrifiques et potentiellement dangereuse. Ces bâtiments peuvent même devenir des pièges desquels il sera impossible de s’extraire.
L’architecture peut être modifiée de façon erratique, l’ambiance à l’intérieur peut changer drastiquement, le mobilier peut se modifier et devenir dangereux.
Ces cas de possession s’appliquent également
pour les monuments ou les bâtiments administratifs, offrant une certaine aura de mystère à quelques édifices qui deviennent aussitôt malfamés.
La même chose fonctionne également avec les forêts, ainsi qu’à à peu prés tous les lieux possibles bien que les créations architecturales sont préférées.
L’agglomérat- Spoiler:
L’agglomérat est une créature atroce. Son unique but est de choquer et de terroriser la population. Pour faire simple, il s’agit d’une agglomération de cadavres et de chairs maintenues par des chaines. Portées par des jambes frêles, les chairs ne laissent passer aucun visage, aucun œil, aucun signe d’humanité.
En dehors de son aura atroce et terrifiante, la créature n’est toutefois pas bien difficile à combattre. Elle n’est pas si dangereuse que ça par elle-même et, à part dégoûter son adversaire, elle n’a pas d’aptitudes spécifiques. C’est un spectre de classe inférieur, dépourvu d’intelligence au même titre qu’un zombie ou qu’un draugr. Une infanterie démoniaque classique qui annonce néanmoins la couleur.
Le Malin-Génie- Spoiler:
Sous la forme d’un humain lambda, le malin génie s’infiltre dans les populations et s’amusent à y semer le chaos. Pourvus de pouvoirs corrompus uniques, il est capable d’influer sur le cours des choses.
Il n’existe qu’à travers les pactes et les jeux. Son unique but est de convaincre autrui de pactiser avec lui, de faire commerce et d’échanger mutuellement. De là, cette entité potentiellement immortelle tire son existence et son plaisir dans le fait de tromper les hommes et de les inciter à faire le mal, les traînant insidieusement vers la corruption.
Pour se rendre plus accessible,
il prend généralement la forme d’un artisan, d’un marchand ou d’un tenancier de taverne. Il s’approche des innocents à force de jouer aux cartes, de discuter ou d’échanger autour d’un verre. Ce n’est que plus tard que le piège se referme, que la manipulation débute.
L’image du malin-génie est généralement utilisée pour
mettre en garde envers les plaisirs illicites, addictifs et abusifs.
L’Arthrysie- Spoiler:
Monstre aussi rare qu’il est terrifiant et puissant, l’Arthrysie est le démon de l’art. Il est à l’origine d’innombrables superstitions, notamment celle précisant qu’il n’est pas de bon augure de signer une œuvre.
En effet, dans le monde d'Aelyria, l’art peut être un portail vers une autre dimension et chaque peinture créée tend à devenir une porte vers l’univers fictif du peintre, par exemple.
En signant une peinture, l’on pose son nom sur la porte que certains êtres peuvent ainsi ouvrir. De là, impossible de savoir qui passe le seuil de sa demeure, qui reçoit l’invitation.
L’Arthrysie est totalement dans cette lignée. Il s’agit d’une
horreur qui vit dans les peintures et les représentations picturales, s’en servant autant comme des portes que comme des fenêtres pour observer le monde et y pénétrer.
Une fois que la créature a pris possession d’une toile,
elle est libre de la traverser et d’ainsi pénétrer dans le monde tangible, où elle s’empressera de saisir un humain avant de l’entraîner dans la toile pour le dévorer progressivement. La légende voudrait même qu’une fois que l’Arthrysie a accompli son meurtre,
la peinture ayant servie de portail redevient vierge.Le seul moyen d’éviter qu’un malheureux humain se fasse dévorer dans sa peinture est de la déchirer. Le micro monde qu’elle représente alors s’effondrerait et il n’aurait d’autres choix que d’en être expédié avec sa victime. Il faut alors se dépêcher de le combattre pour en venir à bout et le bannir.
Le Fosryr- Spoiler:
Rare démon n'étant pas mauvais par essence, le Fosryr naît généralement d’individus étant mort dans l’indifférence la plus complète n’ayant pas eu le luxe d’une sépulture décente. Leur dépouille n’étant pas protégée, certaines énergie occultes seraient alors libre de s’en saisir. Chemin-faisant, ils créeraient ainsi un Fosryr.
Il s’agit d’un genre de
monstre fossoyeur à la forme vaguement humanoïde malgré ses attributs clairement démoniaques. Si son corps et son arsenal sont anecdotiques, ce qu’il porte sur le dos ne l’est pas ;
un cercueil.Cercueil qui ne doit jamais être vide au risque de perdre progressivement son énergie vitale. Ainsi, pour pouvoir vivre, il doit transporter un corps vivant qui fait office de batterie. La créature rôde ainsi dans les villages, soucieuse de capturer un malheureux et de l’enfermer dans le cercueil présent sur son dos, le trimbalant partout avec lui tout en drainant lentement son énergie vitale.
Une fois prisonnier ; impossible de s’échapper. Il n’existe tout simplement pas de moyen de se libérer seul de l’emprise d’un Fosryr, le seul espoir est d’être retrouvé par autrui. La créature étant lente, il faut suivre ses traces et la rattraper. Votre calvaire n’est pourtant pas terminé, en plus des séquelles auxquelles vous vous exposez, il ne faut pas tuer la créature avant d’avoir libéré son prisonnier.
En effet,
à sa mort, le démon rentre sous terre et disparaît, de même que son cercueil et n’importe quel potentiel prisonnier.
Le Dévoreur de rêves- Spoiler:
Une légende urbaine. Du moins, à l’origine. Depuis l’apparition des terres sauvages. D’étranges rumeurs circulent sur une créature capable d’interagir avec le sommeil de certains individus. On raconte qu’elle apparaît dans les villages en ruines et les cités tombées. Les rares survivants ou les voyageurs d’infortunes qui y séjournent passent de mauvaises nuits dans le meilleur des cas. Dans le cas contraire, ils pourront profiter du repos éternel. Ces créatures lâches profitent du sommeil pour attaquer lorsque vous êtes le plus vulnérable. Se nourrissant de votre énergie vitale à travers vos songes. Capable de plonger leur victime dans un léger coma. Leur offrant un rêve semblable à une illusion idyllique.
Ces monstres peu entreprenants évitent d'ordinaires endroits bondés. Préférant nettement les cibles isolées ou les groupes réduits. Nul ne sait vraiment à quel point leur existence est fondée ou non. Les rares ayant survécu ne gardent en mémoire aucun souvenir de leur rencontre. Nombreux sont les érudits encore sceptiques au sujet de leur existence. Les preuves manquent et ne parviennent pas à convaincre l’ensemble des académiciens. Pourtant, certains spécialistes désireux d’étudier la question s’accordent pour confirmer cette théorie. Ceux qui vivent assez longtemps pour écrire sur cette dite créature. D’étranges rumeurs circulent dernièrement. D’aucuns racontent avoir été victimes de ces créatures dans l’académie. Simple mensonge ou réalité. Quoi qu’il en soit, le jour où elles n’auront plus de scrupules à s’en prendre aux hommes, isolés ou non. Même vos nuits ne seront plus sûres.
Arpenteur- Spoiler:
Créature du folklore elfique. Ces derniers les considèrent à la fois comme des gardiens et les bras armés de la forêt. Bien qu’ils se déplacent régulièrement, il est assez rare d’en croiser un de son vivant. Usant d’une puissante magie d’illusion, ils sont en mesure de vagabonder librement, hors de la vue de tous. D’apparence calme et paisible. Leur comportement change et évolue au gré de la forêt. Si cette dernière est menacée, ils adoptent un comportement hostile et agressif envers les autres créatures vivantes, notamment les étrangers. Si au contraire elle est florissante, ils se garderont bien de se montrer, préférant voguer à leur veille sans se soucier du monde qui l’entoure. Mais lorsque la forêt se meurt. Ils dépérissent également. Depuis l’apparition des terres sombres, leur existence est de plus en plus contestée. Passant de gardiens à légendes. De légende à mythe. De mythe à souvenir.
Trouvable encore dans les forêts elfiques. Ces créatures font office de veilleur. Aussi bien pour gérer l’écosystème de la forêt. Gardant un équilibre entre la faune et la flore, s’assurant qu’aucun ne prédomine sur l’autre. Elles protègent également la forêt contre toute menace extérieure. Rendant difficile voir impraticable toute exploitation forestière. Les voyageurs qui traversent la forêt n'ont rien à craindre en général. Le tout est de ne pas menacer directement les arbres. Leur étrange magie est bien plus puissante qu’elle n’y paraît. Une chose demeure une certitude aux yeux des elfes. Mieux vaut ne pas contrarier la forêt.
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Mar 22 Mar - 20:39
