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L'Académie d'Aelyria forme l'élite de la nation à un avenir radieux, et ce depuis des générations. Antre du savoir et de l'excellence, passez ses portes et embrassez votre destinée parmi les plus hautes sommités de l'Empire. Mais gare, à l'Ouest, l'ombre des Terres Sombres s'étend et menace l'Humanité. Saurez-vous vous dresser face à cet ennemi mystérieux ? Assumerez-vous la grandeur de votre nom ? Le monde pourrait bien en dépendre.

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Somewhere, Anywhere || Calli [Couloirs]
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Ven 1 Avr - 0:22

Weight of the Sin

Isidora avait une forte appétence pour l’art du bavardage, le bavardage distrait et fait disparaître, le bavardage est comme une fine membrane vibrante se repliant éternellement sur elle-même. C’était vivant et intangible à la fois comme ce vent ravageur des récoltes, pourtant la voilà à s’absorber dans un acte tout à fait mondain. Elle lisait à la bibliothèque des tomes empilés à la chaîne sur des traités d’une époque passée, des actes de stratégies grandioses et ces morts innombrables.

Oh, soyons sincères. Isidora n’est aucune étrangère à la mort, Isidora a même été une relation de deux soirs de la faucheuse, un soir pour renaître, un soir pour enterrer. Mais aujourd’hui sous la lueur de la cire calcinée, il lui semblait voir en filigrane le sang de la guerre. Chaque lettre portait le poids de milles vies, des mères ayant accouchées de chair à canon, des pères ayant sommés leurs corps à une torture travailleuse pour voir leurs fils se faire éparpiller. Pourquoi donc ? La paix ? Isidora reniflait bien malgré elle à cette phrase, la paix n’était qu’une période, voici un enseignement bien précieux des enseignements dispensés ici. Qui veut la paix se prépare à la guerre, qui veut la guerre accepte la paix.

Pensées troublées, sa main vient clôre le lourd manuel dans un vacarme tonitruant ce qui lui vaut les regards courroucés de ses camarades d’études. Dessinant un sourire désolée sur ses lippes rougies, elle se fraya un chemin en dehors de la bibliothèque tandis que l’éclat d’un soleil au zénith vient l’aveugler. Dieux tout puissants combien de temps avait Isidora passait dans la bibliothèque ? Sans doute trop, elle ne savait plus quel jour il était et ses jambes ? Parlons de deux lourds sacs de chair et d’os. Une longue plainte se fit entendre tandis que son dos craquait dans une symphonie douloureuse, bras alourdi par ses manuels. Mhmhmh, Isidora avait l’étrange notion d’avoir oublié quelque chose, semblait-il que le devoir portait sur une simulation de bataille ?

Une silhouette délicate se fit paraître dans le coin de sa vision, une silhouette surmontée d’une chevelure d’un rouge tout à fait typique. Une vague de soulagement se fit sentir et d’une voix puissante, elle la hélà :

-Professeur Vittoria!

D’un pas leste, elle foula l’écart qui les séparait et croisant son regard ambré interrogateur, elle eut une moue d’excuse.

-Je suis absolument navrée de venir vous déranger ainsi, mais j’aurai des questions urgentes en rapport à votre dernier cours, aurez vous quelques temps à me consacrer ? Si cela est possible bien sûr.

Sourire de sirène, l’épais ronron de ses mots flottait dans l’air comme un espèce de miel purifié dont les enfants raffolent.

Isidora ~ Callie
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Calliandra A. Vittoria
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Calliandra A. Vittoria
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Ven 1 Avr - 4:34

Somewhere, Anywhere

Feat. Isidora de Castel

Les couloirs


Moins de bruit



Le jour était long. Ou bien peut-être était-ce la nuit qui fut particulièrement courte ?

Le temps perdait peu à peu de sa valeur, s’embourbait dans une mélasse de vie informe où les cycles s’inversaient et l’inhabituel devenait habituel. Toute sa jeunesse avait déjà été sacrifiée sur cet autel, son existence entière se faisant le simple pèlerinage de celle qui devait expier un péché dont elle n’était pas l’initiatrice. Celui de la différence, de la marginalisation. Loin d’être une agréable promenade, ce chemin de croix l’avait mené vers les sentiers de la solitude, de l’anxiété et du doute. Fallait-il accepter cette différence et s’y trouver une raison, accepter la morosité de sa condition pourvu qu’elle épargne quelques nuages menaçants à son prochain ? C’était là la vie qu’elle se promit de vivre, un peu lâchement, certes.

Calliandra était un animal nocturne, qui préférait de loin se faufiler à la faveur de la nuit et laisser échapper les volutes de sa conscience parmi les étoiles. La futilité de ses pensées était alors excusée, en l’absence d’oreilles dans lesquelles elles pouvaient choir. Ni la plus condamnable ni la plus anecdotique des idées ne se ternissait de mépris ou d’embarras, lorsqu’elle était prononcée avec la nature et ses créateurs pour seuls confidents.

Il était ainsi rare d’apercevoir les reflets du soleil sur sa chevelure flamboyante, rare d’apercevoir sa silhouette lézarder le long des couloirs. En temps normal, son quotidien s’agençait de sorte à limiter les interactions avec des individus indésirables, mais il arrivait hélas qu’un imprévu la fasse dévier de son itinéraire. En ce jour, le vent contraire avait été une douleur scélérate et imprévisible, celle d’une fringale qui ne pouvait être ignorée plus longtemps.

C’est au pas de guerre que le professeur tâcha ainsi de mener sa bannière jusqu’à la terre promise, le réfectoire de l’Académie. Tête légèrement baissée, l’amplitude de son manteau donnait à chacun de ses pas les allures des battements de l’aile d’un corbeau. La dextre dissimulée dans un pan de tissu, elle guettait d’un œil rapace et précis les errances des étudiants, s’assurant que rien ne fasse obstacle à sa sainte quête.

Jusqu’à ce qu’une élève ne jaillisse des rangs d’épaules et n’alpague le professeur d’un cri assez tenace pour parvenir jusqu’à elle. Incapable de feindre l’indifférence et tenue par sa considération envers ses pupilles, Calliandra tourna les talons et à défaut d’avaler l’encas tant désiré, laissa la distance entre elle et son étudiante se faire dévorer.

« Mademoiselle de Castel. » Dit-elle comme d’une salutation, encore que le ton monotone employé ainsi que le voile sombre obombrant sa trogne ne présagèrent aucune liesse. « Je suis certaine qu’il nous est possible de communiquer autrement qu’au travers d’aboiements, à moins que vous ne teniez particulièrement à faire savoir à tout le monde votre présence. » Avait-il déjà été fait mention de son intransigeance à l’égard des membres de sa maisonnée ?

Prise au piège, elle se réfugia dans ces silences qu’elle aimait tant cultiver, modelant assez maladroitement une excuse pour ne pas dévoiler la risible raison de sa présence ici. Prenant une seconde à concevoir l’agencement de l’Académie et les quelques salles disposées sur son chemin, elle reprit d’une voix plus chaleureuse.

« Je me rendais justement en salle d’étude. » Opina-t-elle du chef, priant tous les dieux pour qu’aucune complainte de son estomac ne trahisse sa supercherie. « Si la situation est assez urgente pour vous faire oublier la bienséance et vous rappeler l’importance des révisions, c’est que l’heure est effectivement cauchemardesque. Comment puis-je vous aider ? »

Ses mains s’échappant de son manteau avant de doucement se frictionner entre elle derrière son échine, elle observait son élève d’un regard neutre. En réalité, elle se fit le serment de ne pas bouger d'un pouce avant d’être certaine de l’absolue compréhension de la jeune demoiselle.

Au diable son repas.
Calliandra A. Vittoria
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Sam 2 Avr - 12:05

Weight of the Sin

Il est vrai qu’il était rare de voir le professeur Vittoria s’exposer à la lumière du soleil, il était d’autant plus rare de voir cette mine de contrariété brute sur son visage de madone. Ses mots claquaient dans l’air léger du matin et frappaient sans délicatesse l’assurance d’Isidora. Il fallait concéder et avec un piteux sourire d’excuse qu’elle ploya la nuque, acceptant les reproches légitimes qui lui ont été donnés.

Le professeur Vittoria ne jouissait pas d’une réputation particulièrement favorable, on la décriait sévère et intransigeante, parfois un peu maniaque ou alors incompréhensible. Et sous la nuée du matin, Isidora lui trouva un air presque assombri et las. Son manteau trop lourd la rendait presque frêle en comparaison, comme si elle avait emprunté les ailes d’une chauve-souris. Une puissante force maniait le corps du professeur, une volonté certaine devait la guider, Isidora en était sûre sans cerner l’origine de cette certitude. Frottant ses mains blanchies par le froid dans un mince espoir de les réchauffer, ses livres tremblant dans son sac de cuir, elle prit une mine contrite et sincère pour répondre

-Je suis sincèrement désolée pour mon interjection, j’ai passé la nuit à la bibliothèque et je crois que j’en ai oublié mes manières. Ne soyez en aucun point obligée de répondre à ma requête.

Pourtant, la professeur plie gracieusement à sa demande malgré cette pique à nouveau adressée à ses études, malgré ce long silence entretenu comme une sentence. Le sourire se fit rayonnant; ravageur comme l’éclaircie après la pluie, oh sa fierté n’avait jamais existé après tout, Vittoria pourrait même traîner son nom dans la boue en échange d’un d’un peu de son savoir que l’étudiante n’aurai pas une complainte à faire. Comment dit-on déjà…la fierté n’amène pas le pain à table.

-Je vous suis très reconnaissante Professeur Vittoria, merci de me laisser vous accompagner à l’étude. Je me ferai rapide, je vous l’assure.

Tirant les pans de son sa veste le long de ses mains, l’élève se mit à droite du professeur et c’était avec aisance qu’elle se mit à ignorer les signes physiologiques de son corps, fatigue, faim, lassitude ? Tout cela n’avait guère d’importance quand on pouvait ainsi s’avancer. C’était l’ambition qui était l’origine et la fin de cette vie, l’ambition était la seule vertu digne d’être cultivée, l’ambition qui créait les étoiles et détruisait les mers. Avec une démarche aérienne, elles se mirent à marcher vers la salle d’étude désignée pour les classes de génie militaire.

- Mon désagrément vient de la leçon d’avant-hier, rappelez-vous du cours dispensé autour de l’idée de fausse retraite ? L’idée de se retirer en laissant des blessés dit “sauvable” pour attendre l’arrivée des secours et des unités dites “faibles” ou “pseudo-civiles” pour attaquer une deuxième fois et saper les défenses ennemies ?

Son regard se fit intense, vivant les scènes décrites dans les nombreux livres et les questions brûlantes que cela soulevait étaient bien trop nombreuses pour être ignorées. Figeant ses iris dans ceux de son professeur pendant que leurs corps inéluctablement avancés sous les cliquetis de leurs pas :

-J’ai beau réfléchir à cette manœuvre d’un point de vue purement stratégique, je lui trouve des failles évidentes. Dans un premier temps, cela crée une aversion profonde envers les attaquants, chose qui est à éviter dans le cas d’une invasion et domination car cela favorise le ressentiment et ralentit la collaboration entre l’entité vainqueur et vaincu avec une possibilité de rébellion au moyen terme. Il me semble qu’attaquer des civils est contre les règles élémentaires de la guerre. Cependant, dans le cas d’une volonté de destruction élémentaire, cette stratégie est à conseiller. Vous nous avez indiqués plus tôt dans le cours que toute stratégie se vaut mais que chaque contexte interdit l’usage de certains moyens de réussite. Dans quel cas conseillez-vous l’usage de la stratégie que j’ai décrite précédemment ?

Un vent froid vient mordre les joues rougies de fatigue de l’élève mais rien ne pouvait détourner son attention désormais pleinement acquise pour son aînée.


Isidora ~ Callie
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Calliandra A. Vittoria
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Jeu 7 Avr - 19:28

Somewhere, Anywhere

Feat. Isidora de Castel

Les couloirs


Moins de bruit



Malgré le tonnerre qui grondait dans ses entrailles et son attention sans cesse happée par les fumets délicats qui serpentaient entre les voûtes et les arches, le professeur accepta humblement l’invitation de son étudiant. Un détour bienheureux, que Calliandra avait estimé obligatoire. La réussite de ses pupilles était l’absolue priorité, quand bien même il lui fallait réexpliquer des notions élémentaires à ses yeux.

C’était là un exercice qu’elle n’appréciait guère. Qu’elle trouvait effrayant, même. Reprendre une leçon à sa base ne pouvait présager que deux choses, soit l’incompréhension maladive de l’élève, soit l’incompétence incurable de l’enseignant. Rapidement agacée par ceux qui n’étaient pas capables de suivre l’effervescence de son esprit, et trop craintive à l’idée de perdre sa pédagogie, la pauvrette marchait là sur un fil tendu au-dessus des limbes.

Éludant les prémisses de son angoisse d’un haussement d’épaule bien las, la jeune fille gonfla sa poitrine et reprit un peu de splendeur. Laissant le claquement de ses talons accompagner la voix fluette d’Isidora, elle offrit à sa cadette toute l’attention qu’elle semblait réclamer. Ne pouvant s’empêcher de lire de l’hypocrisie dans l’abondance verbeuse qui ternissait les poèmes qu’elle chantait, elle se retint de retourner les politesses et de partager un quelconque engouement. Cherchait-elle à s’attirer ses faveurs ou avait-elle décidé de naviguer ventre à terre par peur d’éveiller une quelconque colère ?

La suite de leur pérégrination permettant de chasser ses doutes et focaliser son esprit sur une question à laquelle elle pouvait cette fois répondre, Calliandra acquiesça paisiblement. Une dernière seconde passée à chercher comment formuler sa notion, et voilà qu’elle entamait, d’une voix calme et assurée.

« C’est élémentaire. » Dit-elle en guise d’introduction, un genre de mantra qu’elle aimait répéter à chaque fois qu’une question lui était objectée. Était-ce un réflexe méprisant ou une promesse encourageante ? Là était la réelle incertitude.

« Ce qu’il faut vous demander, c’est quand et pourquoi vous faut-il sonner une retraite ? L’erreur est de penser que toutes les retraites sont des débâcles, des aveux de faiblesse voire directement de défaite. Parfois, une retraite est à la guerre ce qu’une parenthèse est à un discours. Une pause nécessaire au bon déroulement des opérations. » Le préambule paraissait logique, comme à chaque fois. Pour autant, le gouffre entre la théorie et la pratique ne cessait de gagner en profondeur à mesure que les exercices devenaient tangibles et concrets.

« Prenez l’exemple d’un conflit opposant deux forces. Vous êtes en tête d’une armée grandement désavantagée et en sous-nombre. Pour autant, vous avez le luxe de choisir le lieu de l’affrontement et de placer vos troupes comme vous l’entendez. En hauteur, auprès d’une rivière, embusquées. Ces avantages territoriaux vous offriront du temps et de l’efficacité, mais ne vous permettront sûrement pas de renverser le cours de la bataille. Là, le conflit s’engage, et l’ennemi piétine car vous abusez de vos faveurs en rendant le moindre succès très coûteux pour l’adversaire. Un général ambitieux et orgueilleux se dirait qu’il faut à tout prix conserver ces avantages, quitte à prolonger le conflit et n’en faire qu’une bête confrontation de force brute. » Veillant à ce que sa diatribe ne prenne pas trop le pas sur sa direction, Calliandra gardait les yeux bien ouverts, s’assurant de ne pas se heurter à un mur de pierre entre deux exemples.

« Mais vous, puisque vous avez eu l’immense sagesse d’écouter mes conseils, vous sonnerez la retraite. Pourquoi ? Car si le conflit s’arrête maintenant, vous êtes vainqueur. Les pertes sont plus importantes chez votre adversaire malgré la faiblesse de votre armée, l’ennemi réfléchira à deux fois avant d’engager une seconde escarmouche, et vous pouvez paisiblement attendre les renforts. »

Voyant au loin poindre le contour de la salle d’étude, le professeur opina du chef, lançant ensuite un regard intéressé en direction de son élève. D’un œil intrigué, elle tâcha de déceler si une quelconque lueur s’était allumée dans les prunelles de son interlocutrice, que la magie du savoir ait fait ses offices.

« Pour répondre à votre dernière question plus précisément, votre stratégie exacte est plus un genre de baroud d’honneur qu’une véritable scène qu’il suffirait de dérouler. Même si elle n’est pas optimale, certaines batailles doivent être gagnées, même au travers d’une victoire amère. Parfois, il faut savoir sacrifier des objectifs secondaires pour assurer la pérennité de son armée. Vous aurez d’autres occasions de redorer votre blason et de montrer à quel point vos actes sont légitimes. Et puis, après tout, les règles ne sont utiles que lorsqu’il faut s’assurer que l’ennemi les respecte, ou pour pointer du doigt ses écarts et lui jeter l’opprobre, n’est-ce pas ? Que vous ne les respectiez pas vous-même importe peu, si vous êtes maître du jeu. »

« Est-ce là ce sur quoi vous avez étudié toute la journée ? » Massant machinalement ses mains, elle observa Isidora, cachée derrière une mèche rebelle qui empêchait à son regard de suinter trop de gentillesse et de mouron. « Une connaissance ne reste pas bien longtemps dans un cerveau fatigué et encombré, prenez le temps de songer à autre chose, de laisser à votre intellect le temps de se reposer. » Certes, il n’y avait là aucun rapport avec la question initiale, seulement un étrange élan subtil de compassion.

« Encore qu’il me semble que vous disposez d’encore un peu de temps avant que le vôtre ne soit effectivement encombré. » Mais rien n’était gratuit pour autant.


Calliandra A. Vittoria
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