Aelyria
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L'Académie d'Aelyria forme l'élite de la nation à un avenir radieux, et ce depuis des générations. Antre du savoir et de l'excellence, passez ses portes et embrassez votre destinée parmi les plus hautes sommités de l'Empire. Mais gare, à l'Ouest, l'ombre des Terres Sombres s'étend et menace l'Humanité. Saurez-vous vous dresser face à cet ennemi mystérieux ? Assumerez-vous la grandeur de votre nom ? Le monde pourrait bien en dépendre.

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Le don de parole est ce qui différenci les êtres pensants des vulgaires animaux. - L.L.A.V
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Lydia Legatia Ar Volta
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Lydia Legatia Ar Volta
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Dim 3 Avr - 7:03
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Lydia Legatia Ar Volta

Les Va-t-en-guerre sont les pires animaux qui soient, ils ne savent que détruire et ravager tel des enfants impatients auquel l'on aurait promit monts et merveilles. Et c'est aux gens de lettres qu'il revient de nettoyer derrière leurs absurdités.

1064 Hivers
Féminin
Esotérique
Elfe énième de Deviant Art
Images Miroirs :

Lydia peut créer des copies illusoires d'elles même extrêmement convaincantes à un point qu'il en devient presque impossible de différencier l'originelle. Celles ci disparaissent cependant quelques instants après que des dommages leurs soient infligés, singeant théâtralement une mort romanesque. Au delà de ça, ces dernières sont tangibles et si elles apparaissent éventuellement comme capable de réaliser une gestuelle cohérente voir même de parler, elles ne sont en fin de compte que le plus souvent en train de mimer leur invocatrice afin de berner son prochain. Le tout demeure cependant simple, avec une exception étant que sous réserve de concentration suffisante, l'elfe peut sous réserve de rester non loin de la zone où se trouve son imitation, contrôler cette dernière tel une marionnette et parler à travers, permettant de facto de dépasser le cadre du pantin et de créer une "authentique" doublure. Ce bien que toutefois son être même devienne en somme des plus "vulnérable" durant le procédé.
métier(s) :Chancelière Impériale (Ministre des affaires diplomatiques internes & externes), Duchesse Consort de Lawdyn (Valkonie), matriarche des Ar Volta née Varya, Membre Honorifique de la guilde des érudits,
spécialisation : Whos that pokemon ?

Mental et physique


Physique

Bien loin des représentations que l'esprit humain pourrait se faire d'un être ayant dépassé le millénaire, l'elfe ne semble en effet pas avoir subit le moindre affront de la part du plus grand ennemi de la grâce et de la beauté qu'est le temps. Privilège elfique, il n'en demeure pas moins que la Dame rayonne toujours comme si elle se trouvait dans sa prime jeunesse, joyau précieux de délicatesse et de douceur elle s'illustre en premier lieu par son imposante chevelure qui par ses teintes argentés ferait pâlir n'importe quel alchimiste. Celle ci, si elle n'était maintenue en plusieurs lieux par des anneaux dédiés se déverseraient tel un torrent dans le chaos le plus total mais malgré un maintient judicieux dévale tout de même en cascade le long des épaules de l'intéressée. Toujours est-il que lorsque la fascination première tombe, une seconde s'élève immédiatement lorsque l'on s'attarde sur le faciès, illustration de la perfection selon les poètes les plus inspirés il ne se trouve en effet aucune tare sur la blanche peau de l'elfe, plus encore on dénombre des pommettes seyantes, des pupilles azuréennes accordées à un nez des plus fins qui surplombent un sourire bienveillant dissimulant pourtant de nombreux secrets et pouvant se déformer de façon insoupçonné.

Plus bas, en dessous des rapides trône une poitrine qui bien que modeste n'est pas en reste si l'on daigne l'ériger face à la concurrence, un argument de poids s'il en est du point de vue des indécents mais qui n'est en fin de compte que l'un des artifices composants un tout, celui du corps, de l'être même de l'elfe qui en tout point entre en concorde parfaite avec le faciès. Frêle en apparence, il ne faut pas s'y fier car si l'on peut avoir l'impression que la Dame pourrait se voir souffler par la moindre élévation du ton du vent, ce n'est qu'illusion. De fait, si pour une elfe, la carrure comme la stature semblent être des plus classiques il convient toutefois de noter que sous les traits gracieux de l'apparat féminin se dissimulent toutefois quelques forces insoupçonnés propres aux duellistes. Rien de comparable aux grands chevaliers de notre temps certes, mais une forme olympienne tout du moins et un strict minimum de puissance couplée à l'agilité des membres afin de se mouvoir dans la grâce et l'excellence tel une forme de danse. Toutefois, peu importe en fin de compte de quoi il puisse s'agir car au delà de son mari qui est le seul détenteur du privilège de savoir ce qui se dissimule réellement ci et là aux yeux de tous, le commun des mortels ne peut que contempler ce qui trône au dessus.

Rien de moins que des soieries d'albâtres qui couvrent la délicate peau de la dame. De longues robes taillés avec talent et tact par les mains les plus talentueuses de cette ère, et afin d'attirer l'oeil et illustrer la bonne naissance de la dame, ces dernières se distinguent par la présence de nombreuses broderies se dispersants tantôt dans de complexes motifs rappelant étrangement d'antiques phrasés, parfois dans des formes artistiques où se joignent ça et là de brillantes perles. Au delà de ça, et de mettre en valeur les attributs féminins de l'elfe, l'on note aussi la présence de vastes gants de velours grisâtre remontant jusqu'aux avants bras et s'insérant dans la continuité, là en bas à même le son des souliers s'accordant à merveille avec l'ensemble et conçu pour être aussi superbe que pratique afin d'arpenter si nécessaire des heures durant les couloirs et allés mondaines sans faire preuve de la moindre faiblesse. Là bas, sur les épaules, une semi-cape dévalant sur la partie gauche de la dame jusqu'à mi-corps, celle ci arbore les armoiries de la maisonnée ainsi que celles des Varyas, lié par l'union sacrée du mariage, ce sur un tissu d'une blancheur inégalée. Au sommet, sur le crâne, une tiare en argent sertie d'un diamant qui s'associe à un délicat voile transparent tissé en fil dorées et recouvrant une grande partie de la chevelure. Enfin, à l'index droit et recouvrant le velours une somptueuse chevalière dont la symbolique illustre un parchemin et une plume surmontée des armoiries impériales, l'incarnation matérielle de la fonction de la Chancelière au service du trône, ni plus ni moins. C'est en cela que l'on peut décrire l'apparence de la Dame.

Psyché

Nombreux sont ceux à dire en ce bas monde que la Dame est pour ainsi dire perchée sur un nuage flottant bien au delà de toutes considérations, une affirmation tenant en vérité plus de la diffamation et qui se fonde sur le fait que cette dernière se distingue et est reconnue ça et là à travers l'Empire pour exposer un mépris, si ce n'est une haine viscérale contre ce qu'elle aime à nommer "Les Va-t-en-guerre" ou sur des termes moins élogieux "Les créatures simiesques". En effet, c'est là un passe-temps aussi distrayant qu'utile pour son agenda que de s'acharner sur les gens de guerre n'entendant rien au bon sens et ne cherchant qu'à foncer aux champs d'honneurs l'épée à la main et ce systématiquement dans une volonté perpétuelle de guerroyer plus que de raisons par amour de l'affrontement martial et non par réel intérêt. Ces gens là n'hésitent dès lors pas à la définir comme pacifiste en retour et cherchent à traîner son nom dans la boue le cas échéant en cette ère de troubles où la fin des temps se presse aux murs de l'ouest. Ce qui est dans les faits on ne peut plus faux car là est la nuance, l'elfe si elle déteste les bellicistes absolus n'est nullement opposée à la guerre, bien au contraire, l'affrontement est un outil à ses yeux mais comme chaque ustensile, il convient d'en user avec parcimonie et avec logique afin de faire avancer certaines situations, dans d'autres le concept même est à exclure d'après elle tant il peut être éventuellement dommageable.

Soyons clair, la Dame n'a rien à redire quand à la lutte armée contre les créatures de la fin des temps ni même contre la répression des forcenés et une opposition raisonnée aux ennemis déclarés. Cependant, elle estime la raison et surtout de par son amour pour les mots et le langage considère que hormis contre les créatures dépourvus d'intelligence, ou plus exactement, dépourvu de la capacité de communiquer de façon claire et concise, il y a toujours moyens d'obtenir ce que l'on souhaite sans avoir recours aux mains. Une façon de privilégier la grâce et la délicatesse à la rudesse et à l'odieux, bien qu'elle même soit très bien consciente que de temps en temps un gant d'acier est nécessaire afin de faire plier certains êtres, bien plus que le charme des formes et l'association des lettres afin de sonner comme harmonieux à l'oreille. Opportuniste ? En un sens cela est vrai, mais l'elfe elle même soutiendrait plus une forme de pragmatisme, user de tous les moyens et surtout du plus efficace afin d'arriver à un but défini, peu importe en fin de compte la moralité de ceux ci. Ainsi, à ce titre, les formes d'expressions que sont la cordialité, la cruauté ou même la neutralité la plus totale sont toutes envisageable afin de faire avancer l'agenda, la fin justifie les moyens à ce stade.

Malgré tout, l'intéressé conserve ses préférences et essaye d'avoir le moins recours aux us qu'elle considèrent comme "disgracieux" et "indignes". La communication a toujours été sa passion, d'aussi loin que l'on se souvienne, dès lors on la retrouve bien plus souvent armée d'une plume que d'une lame même si elle sait se servir d'une pointe en bon acier de façon correcte, jamais cela n'égalera son maniement de l'encrier et du papier. Sublimer par les mots, fasciner par les formes, subjuguer par le langage, tel est sa maxime favorite. De façon générale, elle apprécie grandement les gens de culture et dans sa quête perpétuelle de développement de la communication traite avec tous et toutes par défaut, même si une sélection naturelle se fait au fur et à mesure des interactions afin d'ériger un véritable registre et le cas échéant des persona non grata vis à vis de ses rencontres, bien que ses fonctions fassent qu'il faille passer outre de temps en temps. Quoique, les détestables et les méprisables sont souvent dans une astucieuses pirouettes malhonnête écartée autant que faire ce peu grâce à un usage stratégique des subordonnés. Habile diras-t-on.

Au delà de ça et d'un amour affirmé pour la rhétorique, l'éloquence et l'art de rédiger, l'elfe est aussi une mère et une épouse, discrète publiquement vis à vis de cela elle n'en est pas moins une matriarche aimante autant vis à vis de sa progéniture pour qui elle irait jusqu'au bout du monde que pour sa moitié pour l'éternité qu'elle suivrait volontiers dans la tombe tel un personnage romanesque. Méfiez vous de l'eau qui dort dit-on, cela n'a jamais été aussi vrai que dans ce cas là car si malgré tout la dame éprouve une forme de pitié et de miséricorde pour les bellicistes qui ne sont en fin de compte que des brebis perdus plus acharnés que d'autres dans leur ignorance, ceux qui osent s'en prendre à ses proches ne sont ni plus ni moins que de vils créatures à reléguer aux archives de l'histoire. Et généralement, contre ces gens là, tous les coups sont permis, à commencer par les pamphlets assassins qui sont une arme remarquable afin de tuer socialement quelqu'un, bien plus efficace qu'une dague. Sur un tout autre sujet, la Dame bien qu'elle aie ainsi un côté sombre s'il en est, se veut toutefois demeurer cordiale la plupart du temps, véritable papillon de sociabilité, elle va et viens au sein des salons, cours et autres lieux e rencontre, variant les mines et les humeurs en fonction de ses interlocuteurs mais toujours avec un postulat de base incluant une relative bienveillance car certes l'intéressée n'est en fin de compte pas méchante. Capricieuse, parfois hautaine et certainement savante, mais point maléfique, simplement un tant sois peu excentrique, légèrement élitiste mais surtout désespérément amoureuse, des lettres autant que son mari cela va s'en dire.

Enfin et c'est là le mot de la fin, l'art et les animaux de compagnie trouvent une place spéciale dans son coeur aux côtés de tout ce que nous avons évoqué plus haut. Les oeuvres pour leur capacité à exprimer et à élever l'humain et son esprit, et les bêtes pour leur propension à apaiser l'âme, et surtout les chabeillons qui en plus de ça crée un miel divin.


 

Aptitudes



- Témoin de l'histoire : S'il est un fait indéniable concernant l'elfe, c'est que cette dernière a vu, entendu et même ressentie de nombreuses choses, ce au cours de sa longue existence dont elle peut être fier et qui dépasse vraisemblablement le millénaire, une chose dont peu de ses homologues peuvent se targuer en vérité. Quoi qu'il en soit, la Dame n'est pas restée de marbre durant tous ces siècles d'existences, étant née aux premières heures de la civilisation tel qu'on l'entends aujourd'hui et ayant contemplée autant l'évolution de cette dernière que celle des individus qui sont morts et nés en fin de compte, elle a aussi ajouté à sa manière sa pierre au vaste édifice de l'histoire. Ses expériences, ses souvenirs et ceux des défunts siègent d'une part au sein de sa longue et vaste mémoire mais surtout au sein d'innombrables notes, oeuvres et autres écrits rédigés tantôt en guises d'hommages, parfois afin que les nouvelles générations tirent des leçons et enfin pour certains dissimulés dans quelques pièces secrètes en attendant que des temps meilleurs s'annoncent.

- Ministerium Legatio D'aussi loin que l'on se souvienne, l'elfe a toujours été un visage bien connue des hautes-sphères de la société impériale, que ce soit par son nom de naissance, celui des Varya dont le prestige n'est plus à refaire, par ses liens innombrables au sein de la bonne sociétés et d'antiques lignées soigneusement cultivés à travers le temps et par des efforts considérables, ou même via ses activités de mécénat dans le domaine des arts et de l'écrit. Cependant, l'on se souvient surtout d'elle de par le fait que par deux fois elle occupa la fonction de ministre aux affaires diplomatiques et à l'entente entre les êtres et les peuples, une très longue succession de mots que la Dame remplaça très vite par l'appellation "Chancelière", se faisant appeler comme tel pour des raisons autant pratiques que de grâce du langage. Toujours est-il que l'on use d'un terme ou d'un autre, les fonctions en sont les même en plus d'êtres relativement explicites. De fait, c'était le maintient de l'unité impériale qui a été confié à la Dame, ni plus ni moins qu'une mission sacrée d'assurer l'ordre et la cordialité entre les différentes forces internes de l'Empire, mais aussi de faire avancer les intérêts impériaux au sein des territoires étrangers. Une fonction que l'intéressée définie en somme par deux catégories, la stabilité du rapport d'homme à homme en interne et la capacité à établir, maintenir et tirer des bénéfices d'un dialogue sain et pertinent avec l'externe, ou en d'autres termes les affaires intérieures et les affaires extérieurs traitant à la diplomatie, à la rhétorique, à l'éloquence et au compromis. En résumé, ce sont là ses prérogatives que d'intervenir au nom du trône face à des personnalités, factions et organismes internes à l'empire afin d'entretenir les relations entre l'autorité suprême et ces dernières mais aussi faire passer des messages et soumettre des requêtes voir des ordres, de même que de faire de l'ingérence dans des litiges concernant deux entités afin de trouver une solution et ce avant que ce soit à la justice d'entrer en scène. En somme, désamorcer toute force d'opposition et de conflits dans l'oeuf. Ensuite, c'est aussi son rôle que de converser avec les entités externes à l'empire et d'être le visage et la voix d'un dialogue entre ces dernières et le trône, ce dans l'optique clairement assumée de les absorber dans le rêve impérial. Ce avec bien évidemment une cohorte de laquais, larbins, assistances et autres fonctionnaires à sa solde, tous enthousiasmé bien évidemment de servir la Dame dans son troisième mandat en tant que ministre.

- La plume est plus forte que l'épée : Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la plus grande force de l'elfe ne réside pas dans ses attributs gracieux et délicats ni même dans son illustre nom ou encore dans sa fortune. En effet, celle ci n'est ni plus ni moins que sa capacité à dialoguer, à s'exprimer, à converser. A défaut d'avoir servi par les armes les intérêts de l'Empire, la Dame a fait ses preuves plus d'une fois par le passé sur d'autres champs de batailles, pour être plus précis, ceux de l'encre et du papier d'une part mais aussi des cours aristocratiques et des couloirs des ministères où les affrontements d'éloquence et de rhétorique étaient monnaie courante. Là bas, l'épée ne sert de rien et quiconque se risquait à exiger un duel après avoir été lourdement souffleté par un camouflet verbal ne faisait que poser un cache-misère de haillon parfaitement bancal qui n'empêchaient en rien les hués et les rires de fuser. L'unique arme valable en ces territoires détestés des bellicistes et des ignare tient en un mot, celui de l'esprit, ce dernier s'exprimant autant à l'oral par la voix que par la plume à l'écrit, les deux seuls ustensiles valables pour le servir. Et quoi que puissent en dire les détracteurs de ces us là, quoique serait-il plus exact d'affirmer qu'ils beuglent et feulent comme des bêtes blessés dans leur orgueil insignifiant, il est une seule vérité qui veut que les mots ont très souvent fait plus d'effets sur les âmes et décrochés plus de victoires sur certains qu'un vide financier provoquée par la levée des armées. De fait, l'illusion seulement de la menace est bien souvent suffisante.

- La cour des Reflets : Chaque mage dispose de sa propre vision de la source divine, c'est un fait établit et reconnue par tous et toutes à travers ce monde, là où l'artisan de l'occultisme voit quelque chose, le parangon du prismatique contemple les antipodes et ainsi de suite. Concernant la Dame, sa source à elle s'inscrit dans sa digne lignée de grâce et de délicatesse tout en conservant une touche de mystère propre à l'ésotérisme. Dans les faits, l'on pourrait décrire simplement celle ci comme le coeur d'un palais, une vaste salle où l'elfe siégerait sur un trône en son coeur tandis que des murs de glaces associés à des vitraux dévoileraient mille reflets de son être, des images émergeant "physiquement" de ces innombrables miroirs afin de siéger au sein d'une authentique cour seigneuriale afin de dispenser conseils, flagorneries et autres réquisitions en interne. Ce avant de s'incarner réellement sur les instructions de l'elfe originelle afin de servir, que ce soit en tant qu'entités "autonomes" suivant à la lettre les instructions telle une marionnette ou un reflet concret singeant les moindres mouvements de son invocatrice. Tel est la destiné de la cour.

- Duelliste confirmée : Bien que l'elfe mette un point d'honneur à préférer les paroles et les écrits à toute forme de violence, cela ne l'empêche cependant pas, par soucis de pragmatisme, par volonté de ses parents mais aussi afin d'avoir des arguments à imposer aux plus forcenés des têtes de mules qui n'entendent rien au bon sens, de savoir manier l'épée. Ou plus précisément ce qui se rapproche des fleurets, rapières et autres fines lames se maniant autant à une main unique que avec une dague dans la seconde en guise de support d'équilibre. Une manière noble et bien plus raffinée en somme de croiser le fer que les vulgaires espadons, les brutales masses d'armes ou encore les grossières hallebardes. Décrié bien trop souvent par les professionnels du meurtre et de la guerre, le style s'il n'est certes point adapté aux champs de bataille en tant que tel a tout de même ses atouts qui s'appuient autant sur l'agilité et la vitesse qu'une capacité de pénétration largement sous estimée en fonction des lames utilisés. Quoi qu'il en soit, l'elfe n'en est pas à son coup d'essai concernant ce style et par le passé n'a pas hésité à défier sur la lice quelques freluquets un peu trop insolents à son goût.

- Magnum Opus de lettres et symboles :
Que ce soit dans les milieux artistiques comme alchimiques, il est un certains terme que les êtres usent afin de définir leur grande oeuvre, le plus grand accomplissement qu'ils aient pu accomplir de leur vivant dans leur domaine, l'accomplissement de leur existence à travers leur art. Ledit terme se nomme ainsi "Magnum Opus", littéralement la Grande Oeuvre. Ceci dit, bien qu'il puisse s'agir de quelque chose de purement circonstanciel et conceptuel variant en fonction des individus et de leurs aspirations, il est un point commun à tous et toutes à dire vrai qui prends la forme d'une volonté de laisser une trace de son accomplissement au générations futures, ou simplement pour la postérité. En l'espèce, concernant la Dame, celle ci a mis en oeuvre au cours des siècles qui ont passés l'établissement de son Magnum Opus personnel sous la forme d'une immense encyclopédie linguistique, symbolique et cryptique.. Ce dernier contient ni plus ni moins que plus d'un millénaire de retranscriptions de dialectes, patois, traductions et autres représentations du concept de langue en tant que tel sous toutes ses formes existantes à l'heure actuelle ou ayant existé autrefois d'une part. On y trouve aussi d'autres domaines de connaissances, traitant notamment de l'héraldique, des procédés symboliques magiques et alchimistes ou encore de l'art de crypter et dissimuler ses écrits. Par ailleurs, plusieurs parties de l'oeuvre sont elles même cryptés de tel manière à ce que seules l'autrice détentrice du code et les esprits les plus brillants puisse en déceler le contenu. Et surtout, cette grande oeuvre qui n'est toujours pas achevée qui plus est, de par la nature changeante et évolutives des sujets traités, se décompose en plusieurs volumes qui siègent au sein des quartiers de l'elfe et qui sont la preuve irréfutable que cette dernière est pour ainsi dire une sommité dans les domaines qu'elle traite.

- Addendum : Grande connaisseuse de Thé et de vins, joueuse invétéré du jeu de cartes "Pierre de Maison", Mère aimante et papillon des salons et cours aristocratiques.

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Dans un rythme parfaitement cadencé avec une précision draconienne, un son délicat, et non lourd comme on pourrait s'y attendre d'ordinaire, de pas s'élève ci et là alors que les doux rayons du soleil baignent la salle dans une lumière pour le moins des plus appréciables. D'augustes et anciennes étagères se dresse ci et là, amplis de témoins de l'histoire et observent avec attention la scène, celle de l'occupante des lieux, la maîtresse de maison pourrait-on dire qui poursuit une danse lui étant propre et que l'on nomme comme étant celle des cent-pas. Une longue mais surtout persistante ronde qui martèle autant le carrelage des lieux que les teintes multicolores des tapis disposés ci et là afin de le recouvrir, jamais n'en aura-t-on fait un meilleure usage en somme.

"Admettons, Dame Galatéa que nos lames soldés soient assez nombreuses afin d'empaler ces gredins qui se terrent là bas à l'ombre des entrepôts, il convient de se souvenir que dans ces ruelles sordides et tortueuses le nombre ne sert de rien et plus encore est un obstacle en devenir. Car après tous, chaque âme qui voit son être tomber au sol quitte cette terre afin de laisser un amas de chaire entravant le mouvement pour ses camarades. Inutile de dire qu'elle en sera les conséquences. Répondit purement et simplement alors avec grand sérieux le Sire de Kaernel avant de répliquer avec une contre-offre pour le moins... Radicale. Quand on ne peut lutter efficacement contre un incendie, la meilleure solution reste de déclencher un contre-feu... Littéralement j'entends."

Au gré de l'énonciation à voix haute des mots, la plume entamait un ballet de sa conception, virevoltant de gauche à droite et de bas en haut au gré des boucles et autres tracés, ne s'arrêtant que dans sa folle élancée que pour une escale visant à se ravitailler au sein d'un puits d'encre à la noirceur impénétrable. C'était à peu près le manège qui se déroulait depuis désormais quelques heures au sein de la colossale bibliothèque du Château de la Maison Ar Volta de Valkonie, ni plus ni moins que l'envolée romanesque de la Duchesse Consort qui s'appliquait à poser sur le papier les bases du nouveau chapitre de son enfant fictif qu'était "Les Mystères de Kaernel". Rien de moins qu'un vaste ensemble de nouvelles reliés entre elles par le lieu fictif de la ville de Kaernel dans lesquelles elles prenaient place et plusieurs personnages que l'on retrouvait régulièrement ci et là dans ce que l'on pouvait considérer comme un simili de comédie humaine, ce surmontés de trames qui même si elles étaient tout aussi imaginaires officiellement que le reste de l'oeuvre n'en était pas moins emplis en bonne part d'inspirations et de retranscription sous couvert de modifications de faits ayant eut lieux réellement ainsi que de on-dit enjolivés.

Bien qu'il ne s'agisse que d'un hobby dans les faits servant principalement de "laboratoire d'idées" et de défouloir en marge de la réelle grande oeuvre de l'elfe, cette série de romans s'était révélée être un grand succès à travers tout l'empire pour des raisons connues de la clientèle seule. Quoi qu'il en soit, cela importait peu en somme, c'était après tout toujours appréciable de voir ses écrits être reconnus ci et là à travers le continent même si en somme la plume, à savoir le parlé en tant que tel utilisé était bien plus léger si l'on pouvait dire ainsi que d'ordinaire. Peut-être était-ce la clé du succès ? Qui sait. Dans tous les cas, il y avait tout de même de coquettes sommes à la clé et c'était aussi l'occasion de faire passer de temps à autres des messages ou des morales en passant outre les standards et l'oeil vigilant des censeurs qui se terraient toujours non loin car bien souvent après tous, ces derniers rechignaient à faire trop d'effort et à lire à travers les lignes.

Mais nous nous égarons, la journée était pour sa part déjà bien engagée et si le Soleil s'était élevé il y a déjà quelques temps il commençait déjà à redescendre dans une chute vertigineuse. Enfin, déjà, un simple élément de langage très faux dans la situation à vrai dire car la vérité était surtout que la Dame était tellement impliquée dans sa tâche qu'elle n'avait vu le temps passer. C'était toujours ainsi, son mari absent, personne parmi personnel ne trouvait le courage de venir la déranger dans ses lubies théâtrales, d'une part car la Dame détestait être dérangée alors qu'elle déclamait à voix haute ses potentiels écrits et donnait des instructions allant dans ce sens, entre autre qu'on ne pénètre dans la bibliothèque que en cas d'urgence, mais aussi car personne ne souhait se faire affubler de mille et un nom d'oiseaux lancés à la volée par une multitudes d'entités magiques. Car oui, lorsque sa Grâce était irritée, elle n'hésitait pas à le faire savoir et pouvoir enchaîner lyriquement les associations de termes peu reluisants était un privilège que lui conférait ses images miroir afin autant d'appuyer ses effets de style que de renforcer cette oppression linguistique dont elle usait et abusait selon ses humeurs.

Tel était une part des habitudes de Dame Ar Volta en sa demeure, et en temps normal, son manège du jour aurait duré certainement jusqu'à ce que le soleil se couche et que son Duc de Mari, revenu de ses affaires à travers les landes ne vienne la tirer de sa frénésie d'écrivaine si l'un de ses rejetons souhaitant un peu d'attention ne l'avait pas fait avant. Cependant, les rayons solaires perçaient encore à travers les vitres et les rideaux que le grincement de la porte se fit entendre sans pour autant interpeller la Dame qui passa outre alors qu'elle murmurait des correctifs tout en grattant frénétiquement de sa plume emplie d'encore la feuille trônant sur une tablette de pierre en guise de support. Il fallut un puissant éclaircissement de gorge qui résonna à travers les lieux pour que l'Elfe daigne finalement accorder un demi-regard encore à moitié plongé dans ses écrits, ceci accompagné de sourcils froncés ans une tel forme que l'on pouvait décemment se demander comment cela était-ce possible.

Quelques secondes suffire à l'elfe pour détailler l'individu qui avait osé la déranger. Des frusques et autres braies plus que classiques propres aux messagers courant les campagnes afin de porter par monts et par vaux missives et lettres contre vents et pluies. D'ordinaire, la Dame aurait pensée qu'il s'agissait simplement de quelqu'un mandaté par son cher et tendre afin de lui faire savoir qu'il serait absent quelques temps pour accomplir ses devoirs seigneuriaux, ou peut être était-ce simplement des nouvelles de ses enfants se trouvant dans d'autres régions de l'Empire. Rien de tout ceci, ce de par un indice très simple mais qui en disait, la livrée impériale d'Acacie qui surmontait l'ensemble de l'attirail de l'individu et accessoirement ce qui avait valu à l'intéressé d'éviter d'avoir à subir quelques commentaires désobligeants absolument gratuits. Quoi qu'il en soit, l'elfe continua ses tracés à la plume d'une main tout se tournant progressivement de façon complète vers le messager.

"Que me vaux l'IMMENSE plaisir d'être..." Quelques secondes de silence tandis que la plume tournoyait entre les doigts de la main droite de la dame, signifiant qu'elle cherchait un terme adéquat. "Interpellée... En ma demeure par un envoyée du Palais ?"

De toute évidence, la Duchesse Consort n'était point ravie de recevoir l'intéressé, mais se forçait tout de même à recevoir l'envoyée de la Capitale, adoptant des traits neutres à la limite du scepticisme avec toutefois une touche de curiosité que l'on pouvait déceler dans les sourcils qui s'arquaient légèrement. Mais quoi qu'il en soit, le messager ne le dénota pas, se contentant malgré une hésitation initiale d'effectuer une brève révérence avant de répondre.

"Nos salutations à votre grâce la Duchesse Consort de Lawdyn, Dame Ar Volta née Varya. Nous vous apportons une missive de la plus haute importance du trône et qui concerne le Ministerium des affaires internes et externes."


A l'annonce de ces mots, l'elfe laissa échapper un soupir de lassitude. Ce n'était pas la première fois, ni même la seconde, pas même la dixième et certainement pas la cinquantième fois que ce qu'elle aimait à nommer La Chancellerie, s'en venait lui adresser quelques requêtes ce sous prétexte qu'elle avait siégeait à la tête de cette dernière plusieurs décennies durant par deux fois lors des siècles précédents et que l'on accordait encore beaucoup de crédits à sa parole autant que l'on appréciait certaines de ses tournures dont elle avait le secret.

"Ponctuation toute puissante"
Prononça l'elfe tel quelqu'un qui jurerait sur les dieux, ce avant de balayer les propos du messager 'un revers de main. "J'apprécie grandement le Ministre Franz, c'est un ami qui m'est très cher et un ancien élève des plus talentueux, c'est d'ailleurs pour cette raison que j'accède si souvent et plus que de raison à ses requêtes nonobstant du fait qu'il soit supposé pouvoir se passer de mes services de par ses fonctions." Elle pointa ensuite le bout de sa plume vers un écritoire proche où plusieurs piles de documents dont certains étaient encore en cours de rédaction s'accumulaient. "L'écriture de tel codex prends du temps. Dites donc à son Excellence qu'il va devoir se contenter des préliminaires que je lui ai fait envoyer la semaine dernière et que ceux ci lui seront plus que suffisant pour l'heure afin de réorganiser la ligne verbale de ses services."

Alors, qu'elle entamait déjà un revirement complet de son être afin de s'en retourner à ses affaires, le messager prononça à semi-voix une réponse à l'interrogation des plus glaçantes.

"Le Ministre Franz... N'est plus. Votre grâce."

Des termes très simples en vérité mais qui firent autant d'effets sur l'instant sur l'âme même de l'elfe qu'un poignard qu'on aurait pu une énième fois tenter de lui planter en plein coeur. Cela faisait certes plus d'un millénaire qu'elle arpentait ce bas monde, aussi n'était-t-elle pas à son coup d'essai quand il s'agissait de voir des gens d'intérêts, pour ne pas dire des proches et des amis, passer l'arme à gauche. Malgré tout, force était de constater qu'elle ne s'habituerait jamais à cette sensation là qui tel une mauvaise herbe s'en revenait régulièrement toutes les quelques décennies, l'éternité était à ce titre autant un privilège qu'une plaie car tel en était l'un des lots associés.

"Où ? Quand ? Comment ?" Se contenta alors de rétorquer la Dame sur un ton suintant l'amertume à plein nez.

"Il y a quatre jours de cela votre grâce, sur les terres boisés de son domaine où il organisait une partie de chasse avec des notables d'Astharie, une mauvaise chute lors d'une course poursuite effréné après un sanglier, les mages et les médecins n'ont rien pu faire."

L'elfe laissé échapper un long soupir emprunt autant de tristesse que de dépit tout en repoussant l'idée excessivement attrayante sur l'instant de laisser se former un sourire en coin. Non pas par satisfaction mais simplement car tout ceci était excessivement pathétique et ironique, un trépas des plus banals pour un si grand homme. Et ce n'était pas peu dire de sa part car si l'elfe se voulait apparaître comme cordiale et à l'écoute hors de sa chère bibliothèque, c'était aussi une seconde nature chez elle lorsque la situation s'y prêtait d'employer des mots assassins à l'égard de certaines personnes si elle estimait que ces dernières le méritaient amplement. D'ordinaire cela s'illustrait bien souvent dans son obsession maladive de descendre ni plus ni moins les bellicistes et autres "détestables" va-t-en-guerre qui ne savait que manier la lame sans user de ce qui selon toute logique devait leur servir de cervelle. Alors certes, compliments et flatterie n'étaient pas non plus en voie d'extinction sur la dame faisait danser sa langue, mais cela se jouait en fin de compte dans la sincérité des termes. Savoir user de faits et de constatation autant que de l'intérêt et des aspirations des autres afin de les mettre en bonne disposition est une chose, dispenser des compliments et des mots gracieux sincères en est souvent une autre malgré que de temps en temps les deux notions arrivent à se croiser. Des deux catégories, feu le ministre Franz recevait bien plus souvent de la seconde que de la première.

Malgré les mots qu'elle avait pu prononcer à son égard au messager, c'était pourtant une vérité authentique. En effet, comme elle l'avait mentionné, ledit ministre était il y a quelques décennies de cela dans ses jeunes années l'une des étoiles phares de l'académie et qui avait fait ses classes en son sein dans la Maison Ethernia, et si ce dernier n'avait pas particulièrement brillé dans l'art militaire et le domaine de la stratégie, nul ne lui arrivait à la cheville à l'époque en éloquence ainsi qu'en rhétorique de même que dans l'art de créer des compromis. C'était d'ailleurs grâce à ses tournures de phrases délicatement maniés et à la finesse de son esprit que la Dame à l'époque lui avait concédé de lui adresser régulièrement une part de son temps afin de lui faire l'honneur de lui faire des cours privés, ce soit dit en passant après avoir subit une semaine de stratagèmes inventifs visant à la faire céder alors qu'initialement elle avait refusé en bloc. D'aucun dirait qu'il s'agissait là de la bonne époque et la Dame ne dirait certainement pas le contraire, c'était en effet des heures plaisantes à mieux y réfléchir. Des heures plaisantes qui avait persisté même après qu'il aie accomplit avec brio son cursus au sein de l'académie et se soit hissé progressivement et en somme très rapidement jusqu'aux plus hautes fonctions au sein des services diplomatiques impériaux. De fait, une conversation épistolaire avait toujours été maintenu entre les eux individus et ce jusqu'à aujourd'hui, et c'était certainement là le plus grand regret de la Dame, l'instantanéité du décès de son ancien élève avait coupé court à toute fin digne de ce nom pour cette longue et persistance conversation à travers les mois et les ans.

Cependant, les pensées nostalgiques furent très vite balayés alors que dans un éclair de lucidité une nouvelle question voyait le jour ans l'esprit affuté de l'Ar Volta. Car certes, le ministre était mort mais il était en fin de compte le seul dont elle attendait plus ou moins des missives en provenance de la capitale. Mais s'il n'était plus, pourquoi diable envoyer un messager qui selon toute vraisemblance transportait une missive, directement chez elle ? Oh bien évidemment, au fond d'elle même la dame savait déjà très bien de quoi il s'agissait. Après tout on lui avait déjà fait le coup et le trône et ceux siégeant dessus étant fort taquin, ils adoraient les comiques de répétition pour ainsi dire. Le porteur du message n'avait point émis un seul mot depuis sa dernière annonce, observant un silence religieux il s'était contenté de tendre une lettre scellée du sceau impérial. Un nouveau soupir plus tard, la Dame s'avança afin de s'en saisir, s'en retournant vers son écritoire où elle fit sauter le cachet de cire d'un preste coup de coupe-papier.

Se plongeant dans la lecture des mots gravés sur le papier d'un encore des plus odorant que l'intéressée devinait coûter une fortune, cette dernière fronça progressivement ses sourcils sans qu'à aucun moment ne serait une seule once de surprise s'impose sur son faciès. Elle avait vu juste dans ses prévisions quand au contenu, le fameux comique de répétition. Le Ministre Franz était un as, il était bon, très bon mais malgré toutes ses compétences et ses loyaux services il avait failli à un seul de ses devoirs, préparer pour ainsi dire sa succession. Une façon de parler car le poste n'était nullement héréditaire, mais le ministre étant humain son existence était par définition limitée dans le temps et quoi qu'on en dise si la décision revenait ultimement au trône de décider qui succéderait au ministre, il était une coutume tacite au sein de l'institution qui faisait que les occupants du postes prenaient tous un temps afin de former un "Vice-Ministre". Un bras droit autant qu'un apprenti en somme, ce afin d'affiner talents et compétence de son crû afin qu'il soit apte à prendre la suite en cas d'inaptitude du tenant du ministérium, mais aussi et surtout afin de laisser un choix d'évidence au trône dans le cadre d'une nomination après trépas.

Le Ministre Franz avait d'ailleurs bénéficié, certes de façon mineure, de ce procédés afin d'obtenir la fonction. Cela n'avait nullement été déterminant en fin de compte dans son ascension car tous se doutaient qu'il aurait atteint cette fonction suprême uniquement par ses propres moyens en fin de compte, mais tout de même cela avait largement accéléré les choses, de même que le patronage de la Dame à son égard et qui disposait encore d'une certaine influence malgré un éloignement depuis quelques temps des hauts lieu. Or, le Ministre n'avait pas ou plutôt n'avait pas eut le temps de préparer sa suite, quoique certaines rumeurs de cour persistantes soutiennent qu'il n'avait surtout pas trouvé de candidat assez qualifiés autant au sein de ses services que dans les derniers lauréats de l'académie. Que ce soit vrai ou non importait finalement peu en fin de compte, Franz était mort sans laisser d'alternative évidente au trône afin d'occuper son poste. Ce faisant, à défaut de prendre du temps afin de chercher quelqu'un, voir de mettre un homme de paille en attendant afin de tenter de trouver la perle rare, qu'avaient donc fait la tête pensante de l'Empire ? Le plus simple, elle avait envoyé un laquais porter sa requête, celle de quérir le retour de l'ancienne occupante du poste vacant qui durant sa longue existence avait tenu la fonction déjà deux fois en ayant fait ses preuves. Et autant par ses compétences que par son nom et son statut des plus respectables, nul n'y trouverait rien à redire, quoique peut être encore les Va-t-en-guerre de l'époque.

Un calcul très simple en fin de compte. Mais tout ceci donnait dans les faits un véritable mal de crâne à l'elfe. Cependant, il s'agissait là d'une requête, pour ne pas dire d'un ordre déguisé, venant du trône et l'on ne refusait pas à ce dernier. Les décennies plaisantes touchaient ainsi encore une fois à leur terme à priori, quoique l'elfe trouverait un intérêt à partir sur les fronts de l'éloquence se frotter à ceux qu'elle détestait et méprisait, ceci était toujours une valeur sûre en fin de compte. Quoi qu'il en soit, après lecture de la missive, la Duchesse Consort de Lawdyn s'était empressée de rédiger à la va vite une réponse qui fut prestement plié et cacheté avant d'être remise au messager.

"Veuillez je vous prie retourner ça au trône. Et transmettre au Ministre de l'Intendance ou peu importe quelque soit le titre de la fonction actuellement, que je lui transmettrais prochainement une liste non exhaustives de denrées et ressources dont le Ministérium aura grand besoin."


Puis elle s'en retourna vers son écritoire avant de se retourner partiellement alors que le messager ayant tourné les talons afin de repartir amorçait le geste visant à ouvrir la porte de la bibliothèque.

"Une dernière chose avant que vous partiez, faites savoir aux serviteurs du château que j'attends le Chambellan au plus vite en ces lieux... Et faites bon voyage, en espérant que l'air marin de Lawdyn vous réussisse."

Le messager s'inclina alors quelques secondes durant puis s'éclipsa, la Dame pour sa part commença à allumer quelques chandelles proches puis d'un geste magistrale étendit son bras afin de se multiplier en plusieurs entités. Ses images miroirs, répondant à son appel se levèrent afin de l'accompagner dans ses prochaines tâches, et tel les musiciens d'un orchestre se mirent à l'ouvrage en dignes entités obéissantes sous le commandement de la Dame qui avait pour ainsi dire une grande quantité de missive à rédiger en guise de préliminaire avant de faire route vers la lointaine ville d'Aelyria. Une première requête du trône accompagnant sa troisième nomination, celle d'aller porter leur bonne parole aux autorités de l'académie mais aussi de... Resserrer les liens avec les différentes guildes présentes sur place ainsi que sonder les effectifs des maisons de cette génération afin d'avoir une idée générale de ce qu'était les nouveaux talents en devenir. La nuit s'annonçait longue.

 

TRIVIA

     
  • Méprise allègrement les bellicistes hermétiques au bon sens et à la tactique la plus élémentaire
  • Adore user du terme "Nonobstant"
  • A échappé à de nombreuses tentatives d'assassinats par le passé grâce à ses images miroirs excessivement convainquantes
  • Surnommés dans certains milieux très spécifiques comme "La Dame aux chabeillons", ce qui en dit long sur ses préférences en matières "d'animaux de compagnie".
  • Est l'autrice sous un nom d'emprunt d'une série de romans à succès du nom de "Les Mystères de Kaernel", que les classes aisés s'arrachent
  • Est aussi l'autrice, anonyme, d'une série de pamphlets assassins ciblant les fonctionnaires incompétents et corrompus, ceux ci fusant de façon irrégulière au gré de ses envies.
  • Contrairement à la croyance populaire, elle s'est mariée par Amour et non uniquement par arrangement de sa famille.
  • Trouve bien souvent l'inspiration dans le thé, le vin et les pâtisseries, ou tout du moins fais allège les maux qui l'accablent dû à ses obligations grâce à cela.
  • Devenu membre honorifique de la guilde des écrivains grâce à de régulières actions de mécénat sur l'organisation même ainsi qu'à ses membres
  • Elle a déjà officié deux fois par le passé en tant que chancelière au cours de sa longue vie, et démissionnant à chaque fois. La première en opposition aux bellicistes dont l'influence était trop puissante à l'aube de la "dernière guerre", et la seconde lorsque les premiers espoirs de l'humanité émergèrent de leur formation à l'académie, ce afin de laisser la place à la jeune génération et s'en retourner à ses proches qu'elle avait délaissée durant l'ère sombre.

Admiral Daelin

J'adore la ronde top sites au début du mois, dans vingt trente ans y'en aura plus.

Lydia Legatia Ar Volta
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Dim 3 Avr - 10:29
Les mystères de Kaernel, best seller depuis l'an de grâce 2021 !


Bienvenue à toi par ici ! :D
Calliandra A. Vittoria
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Dim 3 Avr - 10:36
Ooooh une copine illusionniste ! On va avoir besoin d'un lien pour sûr.

Rien que la description du pouvoir était trop jolie ???? Donnes ton talent ? Il me tarde de lire la suite en tout cas ! ♥

Bienvenue à toi !!!
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Et bienvenue ici au plaisir de te voir en RP aelyluv
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Félicitations !

Validé !


Heyo !

Très très cool de voir quelqu'un jouer les hautes sommités du gouvernement, je me demandais si quelqu'un allait un jour se décider à incarner un ministre ou si ça allait être qu'au travers de l'héritage ou autre. Lydia est une très belle découverte, un personnage qui a l'air bien accessible, un elfe de substance et de classe (et le côté écrivain à la plume corrosive qui trashtalk tout le monde sous couvert d'un nom d'emprunt me fume de rire)

En bref, du très très lourd en prévision ! Maintenant que tu es validée, je t'invite à profiter happygojo



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