Mental

d'être frappé de l'indolence de se penser si différent, voilà ce qu'il a de plus arrogant.

on voudrait lui donner l'amour des pires des martyrs, mais il ne courbe assez l'échine pour suffire. pour mœurs d'époque où on ne donne que pour qu'on rende - un toit, de l'éducation, contre la promesse de faire prospérer un héritage - c'est un rejet. zethrian ne s'est pas gardé de prendre. acharné dans un égoïsme où il se parfait, la rage transpire de chacun de ses pores - articulée dans l'ennui qui l'étrangle à sa place d'aîné. l'ordre ainsi dicte au delà de la raison, qu'il se laisse faire, pas question.

il pourrait être brillant, s'il s'intéressait à autre chose qu'à lui-même. préservation mot d'ordre, et nature couarde renforce son étanchéité émotionnelle. zethrian ignore qu'on ne se sert pas forcément de lui sans penser à son bien, que l'autre n'envisage pas forcément d'enfreindre à son intégrité en protégeant le sien. autrement il verrait qu'envie son petit frère des bénédictions et de l'attention dont il s'est aguerri, ou l'inquiétude des parents au delà de leur désir de le voir - l'objet de leur travail et de leur fierté - obtenir. sans saisir les nuances, il décide avoir mieux à faire que servir, qu'exister est un travail qui chacun de ses sens et ses efforts vient sévir. loin des tracas de l'aristocratie qu'on lui laisse le choix de ce(ux) qu'il sert ainsi. on sait que si on le laisse à l'état il détruira tout ce dont il ne voulait pas. mais voilà hein, zethrian n'aime rien.

l'aspentis envisage évasion d'une cage dont il connait le nom. ainé grandit pour pouvoir marchander de ses moyens, assez malin pour ne pas avoir à changer les habitudes malsaines qu'il construit autour de son peu de volonté à véritablement travailler. s'il courbait l'échine ne l'userait-on pas jusqu'à son épuisement ? ça l'effraie. cet effroi nourrit l'hardiesse qu'il donne par piété dans la rancune, toute la dévotion qu'on lui trouve à répondre avec mordant n'est qu'en réponse ou en tentative de s'arracher des implications de son nom.  

son prochain vice porte sa voix - c'est l'air suffisant qui le traverse lorsqu'il tient parole : rétorque facile, répondant jamais tout à fait docile. s'il a quelque chose à dire ça sortira. il n'est pas assez bête de ne savoir articuler la violence de ses propos. naître ainé l'arme de la pertinence des mots, pour porter à autrui les pire maux. adresse l'accompagne, elle a l'air naturelle quand il tourne le dos, qu'il soupire. pourtant propos portent conséquences qui l'échappent : monde est prône à le mésinterpréter, tant pis pour lui car il ne compte pas faire l'effort d'expliciter ce qui, à ses yeux, est évident.

surengagé lorsque d'impertinence il est question, garçon se reflète dans tout ce qu'il entreprend : il ne doit pas plus à personne quoi, qui qu'il soit.
mais s'il faut qu'il se défende il le fera qu'on n'ait à le reprendre.

Physique

le regard qu'il envoie ne présage rien de bon. il ne présage, en vérité, rien du tout. on ne le lit pas parce qu'il ne le permet pas. esquisse vide sur tableau transparent lui va au teint. il pourrait y mettre en peu du sien, ce n'est pas comme s'il n'y avait rien à voir. de plus près on lui accorde les cils plus longs que la moyenne, à l'image des épis de jais sur sa tête.  les plus courageux se plongeraient dans la mer qu'est ses yeux, avant d'obtenir une remarque comme quoi il est impoli de faire ainsi sans l'avoir au moins une fois invité à diner. inexpressivité quand même dans l'humour, chez lui, fait que jamais on ne sait s'il fait exprès, on le laisse donc couler, comme l'eau qu'on ne saisit jamais.

sa forme est svelte, affreusement maigre, les bouts de ses doigts fins - on lui assimile une fragilité en son sein, qu'il ne manquera pas de réaffirmer (exagérer) lorsqu'il, de toute forme d'exercice à entreprendre, se plaint. du haut d'un mettre soixante dix huit, ça s'accompagne de longues jambes et des épaules étroites - l'amusement dans son rire se peint des autres le pétrin. voilà malin plaisir que son portrait esquisse, le long d'éclat et maladresse propres à l'adolescence vulgaire et entière, on dirait presque un délice. il pourrait pourtant mieux se nourrir, pâle, il reçoit les remarques de ne point se sustenter pour avoir la mine de ses parents. sans retenue dans l'élocution c'est un rappel que manières ne l'intéressent.

on se mouvoie (affectueux) à l'attraper refaire sa coiffure
quand elle tombe sur ses yeux
on s'émouvoie (dégradant) lorsqu'il
souffle dessus

l'etiquette ne l'accompagne que dans le fond, de la forme il n'est qu'imposture. l'imposture qui se vêtit pour aller avec les faits d'époque mais porte pour l'effet de mode un dédain particulier. sa droite stature est pleine d'hypocrisie, la suffisance chez lui c'est la nonchalance dans même son essence. c'est cruel comme il n'a jamais les épaules angoissées par quelconque stress apparent. l'air renfrogné ça, c'est les migraines et les voix dans la tête, la sienne, des autres, tous démons confondus. zethrian victime de sa condition a la figure lasse, à son corps porte peu d'attention. il n'est pas si différent lorsqu'il s'approprie des autres les craintes, pourtant. les pensées peuvent le pousser à emprunter les reflexes physiques (ongles dévorées, griffures au bras...) du beau monde. zethrian suit pour être juste assez plaisant, pour être compris, et des fois sans qu'il y réfléchit, qu'on lui permette d'être déplaisant ailleurs - on s'accepte un peu mieux dans la laideur. dans ses propres excès, flegme transforme charnel en sorte de blob qui n'a que pour objectif de s'étaler contre la table et dormir qu'on ne le réveille oh grand jamais. là la signature d'être l'objet d'un amour qui dépasse tellement les bornes qu'on le couve tellement qu'on finit par craindre le monde de ce qu'il pourrait devenir que l'inverse.

à zethrian on n'ose plus jamais rien lui dire. il entend déjà assez bien comme ça.

lorsque qu'il a trop entendu, la frustration sombre son expression dans la colère des plus sales. on a affaire à une bête qui ne pense qu'à elle et ses intérêts et qui ostracise autrui dans de l'antagonisme maladif. l'oeil est mauvais, l'envie de blesser un désir qu'on le voit respirer. parents en ont fait frais, air à voir est terrifiant pour ceux qui lui attribuent cette absence d'expression, d'intention, de vocation, de tout.