Les Elfes du Fer, ou tout simplement “Elfes” car unique peuple elfique représenté dans le territoire impérial, sont les elfes fondateurs d’Aelyria et de ses sociétés. Naguère majoritaires et tout puissants, ils ont petit à petit perdu en influence et en nombre, à mesure des guerres, conquêtes, famines et incidents. Aujourd’hui, l’on estime que seulement 5% de la population mondiale est elfique.

Fiers et nobles, les elfes inspirent la grandeur, la dignité et l’excellence. Forts de leur aura de bâtisseurs et de stratèges, ils occupent en règle générale des hauts postes dans les administrations gouvernementales et sont rarement aperçus ailleurs que dans la Capitale : Acacie.

Ces derniers sont présumément immortels, leur existence ne s’arrêtant qu’en cas de mort inopinée. A l’inverse, ils connaissent quelques problèmes de fécondité fragilisant la pérennité de leur race et de ses représentants. D’aucuns y voient un genre de justice immanente : si tous les elfes d’antan ne s’étaient pas tués à la guerre sur l’autel de leur ambition déraisonnée, ils règneraient aujourd’hui encore en maîtres du monde.

Autrefois assez peu regardant quant à l’espèce humaine qu’ils ont longtemps pris en esclavage, ils font amende depuis des siècles de leurs défauts et s’illustrent comme des alliés raisonnables, sages et éclairés.

En général plus grand que la taille moyenne humaine et aux cheveux rarement sombres, les elfes sont fortunés et jouissent d’un avantage certain dans les arts magiques. Forts de leur longévité, ces derniers peuvent en effet passer plus de temps à apprendre et perfectionner leur art, encore que par peur de réduire davantage le nombre de compatriotes, ils sont au final bien souvent absents des lignes de front.

Les elfes maudits ou « Elfes Noirs » représentent le peuple principal des Terres Sombres, avec la horde de bandits et pestiférés humains. D’emblée : très peu de choses sont avérées à leur sujet, leur existence étant même incertaine pour une partie de la population.

Les Elfes noirs existent pourtant et vivent à l’opposé de l’Empire, en plein cœur des Terres Sombres. Naguère aussi purs et majestueux que leurs homologues d’Acacie, ces derniers ont “absorbé” les émanations de magie interdite et corruptrice ayant conféré aux Terres Sombres leur sinistre sobriquet. Leur peau est alors devenue blême et d’un bleu maladif, leurs yeux ont perdu de leur éclat, leur moral a vacillé.

Depuis antagoniste principal de cette humanité qui guette ses frontières en chien de faïence, les elfes noirs n’apparaissent que très rarement. La présence d’un individu de cette race dans le territoire impérial se terminerait fatalement par une arrestation suivie d’une exécution, dans le meilleur des cas. En effet, à l’exception de quelques érudits et diplomates, l’Empire dans sa globalité n’a jamais montré une quelconque envie de négocier avec les Maudits, quand bien même ces derniers sont pourvus d’intelligence et pourraient dans le meilleur des mondes s’illustrer comme de potentiels alliés.

Pour l’inconscient collectif, les Elfes Maudits sont responsables de l’apparition des créatures menaçant les frontières de l’Empire. Ils chercheraient ainsi à créer un second Empire soucieux d’engloutir le continent et de plonger le monde dans le chaos absolu. L’Armée guette ainsi soigneusement chaque déplacement.

Bouc-émissaire ou chien galeux, la situation des Elfes Noirs est particulièrement périlleuse. Ces derniers étant taiseux et n’ayant jamais fait entendre leurs voix, l’Empire a été libre de les diffamer et de les désigner comme des ennemis à bannir.

S’il n’est pas impossible de ressentir de compassion à leur égard, le lien des Maudits avec la magie interdite demeure inquiétant et excessivement dangereux. C’est une race qui n’a pas encore montré son jeu et fait son entrée sur la scène politique mondiale, ce qui au final est plus inquiétant qu’autre chose.

N.B : Jouable sous condition.

Représentant 80% de la population impériale, cette ethnie est dominante, tant que c’est à elle que l’on fait par défaut référence en utilisant le terme « humain ». Avec une moyenne d’1m80 pour la gente masculine et 1m68 pour la gente féminine et une espérance de vie variant entre 50 et 80 ans dépendant du mode de vie : il s’agit de l’humain lambda. Attendu, sans surprises, sans fêlures.

Fort de son appartenance à l’Empire, ce dernier est néanmoins éduqué. La plupart des gens sont lettrés - sauf peut-être la classe ouvrière profonde, et étant au cœur d’un âge d’or vis à vis des avancements de société et de technologie, ils sont également pourvus d’intelligence et de compétences.

L’humain lambda n’a pas de facilités particulières dans un domaine précis, ce qui implique qu’il n’a également pas de lacunes à combler ailleurs. Il est polyvalent et libre de faire ce qu’il veut.

En règle générale, il est admis partout et ne souffre d’aucune réelle querelle. Il a néanmoins un passé douloureux avec les Elfes qui naguère les ont asservi, conflit que certains individus peinent encore aujourd’hui à pardonner. Pour le reste de la population mondiale, un humain est un humain, et on préfèrera de toute façon juger l’individu avant de juger son appartenance racial.

L’homme Impérial est principalement implanté dans les différentes provinces de l’Empire. Si certaines différences de cultures font ainsi varier un homme d’Acacie d’un homme d’Asthyrie, leur apparence sera relativement identique.

NdlR : Côté culture, l’inspiration ici est clairement ouest-européenne, que ce soit dans l’architecture, la culture, ou encore les noms. Pas besoin de respecter un cahier des charges particulier !

Venant de Thorne, le Thorkhan est un humain plus robuste, au corps taillé par les efforts constants et la rudesse de la vie au Nord. Rustique, valeureux et orgueilleux, ce peuple a grandi dans l’idée que l’Empire d’Aelyria était une menace pour l’humanité et que son amour pour la guerre mènera la civilisation à son extinction, tôt ou tard. Il y a des siècles de cela, les Thorkhans étaient de la même souche que les hommes de l’Empire. Seulement, lorsque ces derniers ont été réduits en esclavage, une partie du peuple s’est disloquée pour fuir au Nord, loin des grippes de l’Empire.

Ces hommes là, qui ont refusé l’esclavage et la cohabitation avec les elfes, ce sont les Thorkhan. Leur nom traduit en langue ancienne donne d’ailleurs « Affranchi ». Ils sont valeureux, brutes, et s’ils sont forcés de collaborer avec l’Empire en ces temps incertains, ce n’est clairement pas par gaieté de cœur. Pour eux, l’indépendance compte beaucoup. Ce sont des gens débrouillards et compétents qui prévoyaient de s’étendre vers le Sud avant les événements des Terres Sombres.

Plus grand que la moyenne mondiale, à la musculature généralement plus affirmée et avec une connaissance remarquable du bestiaire, ce sont des combattants, des guerriers, des chasseurs. Néanmoins bien loin de se contenter d’un statut de barbare vengeurs, les Thorkhans sont en vérité pourvus d’une érudition sans pareille concernant l’art des runes, de la forgemagie ou de l’animisme.
C’est un peuple étonnamment sage, qui d’ailleurs revendique un certain pacifisme face à tous les autres gouvernements non-impériaux. Ils cherchent rétribution, non pas la violence inutile. Ils veulent mettre l’Empire face à ses torts, non pas plonger le monde dans une guerre totale. Même vis à vis des Elfes Maudits et des différents peuples des Terres Sombres, les Thorkhans demeurent taiseux et observateurs. Si l’idée de s’en faire des alliés n’a jamais été acceptée ailleurs, il se pourrait qu’ils soient les premiers à entamer des pourparlers.

On les trouve évidemment à Thorne, ainsi qu’au Cap Espérance, où ils cohabitent avec le reste des races.

Habitant de Synaël, cette ethnie vit - ou plutôt, survit, aux côtés de l’Empire, et ce depuis des années. Peuple sylvain particulièrement intéressé par l’équilibre des forces naturelles et le respect de la nature, il est farouchement opposé à la modernité et l’avancement technologique que recherche sans cesse l’Empire. Le Synaël croit en l’essence des choses, au fait qu’il n’est pas nécessaire de brusquer le destin pour se l’approprier. Qu’à l’inverse, c’est en ne sachant pas museler son audace que l’on finit par être consumé par cette dernière.

Discret et respectueux, le Synaëlien vit donc en indépendance, laquelle a été accordée par respect envers son pacifisme malgré les divergences d’opinion. Le peuple se développe ainsi dans les forêts denses où la faune comme la flore n’ont plus aucun secret pour eux. Ils observent, méditent, construisent et façonnent, le tout dans des sociétés sylvestres épatantes où l’homme cohabite avec la magie et l’animal.

Loin de l’imagerie d’hommes étranges vivant torse nu et n’ayant aucune société sinon un amoncellement de villages, le peuple Synaëlien est particulièrement avancé dans le domaine de la démocratie. Sa hiérarchie est composée par plusieurs clans, lesquels s’articulent autour d’une maison mère basée dans leur capitale; Synaël.

Si son physique n’est en rien différent de celui d’un humain lambda, c’est davantage dans sa culture, son langage corporel et son apparat que le Synaëlien se démarque. Tenues amples et colorées, effigies en bois et aversion pour l’asphalte et la pierre sont de mise.

Depuis l’arrivée des créatures et l’explosion des Terres Sombres, la région de Synaël a été contrainte d’ouvrir ses portes à l’Empire afin d’assurer les défenses de ses frontières. Une situation que tous ne voient pas d'un bon œil, encore que le pacifisme du peuple sylvain les a jusqu’à lors préservé d’un quelconque conflit.

Ce n’est pas réellement une ethnie, plutôt un statut. En effet, les habitants des Terres Sombres - ou en tout cas, ceux ayant une apparence humaine - n’ont rien de plus ou de moins que leurs homologues continentaux. Ils ressemblent, à s’y méprendre, à n’importe qui. Et c’est ce qui inquiète les autorités.

Car en effet, il est désormais connu que des hommes font société au cœur des Terres Sombres, et quand bien même ces derniers sont la plupart du temps des brigands, pirates et autres voyous, leur rassemblement inquiète les autorités impériales. Des espions ? Des agents endormis ? Combien d’hommes des Terres Sombres sillonnent en ce moment les mêmes routes que le peuple innocent ? Doit-on craindre une mutinerie éclair ?

Qu’ils soient survivalistes intéressés par leur propre intérêt ou anarchistes cherchant un moyen de nuire à l’Empire, ces hommes et ces femmes sont sans cesse traqués dans le but d’en apprendre plus sur leurs vies, encore que ces dernières ressemblent à celles de n’importe qui, en plus pauvres et modestes.

Il s’agit là d’un rôle qui convient aux ambitieux, aux malins capables de tirer leur épingle du jeu, à ceux qui n’ont pas peur du risque ou qui peinent à choisir un camp..

N.B : Jouable sous condition.

Il existe toute une floppée de petits peuples non développés ci-dessus. Des clans vivant en autarcie, des individus gorgés de magie contraints à l’autonomie, des bêtes sentientes capables de raisonner et communiquer.

Ces exceptions sont toutefois trop rares pour constituer une race à part entière, d’autant plus que toutes ne sont pas jouables ou définis. En effet, le but est autant de laisser la porte ouverte à vos potentielles idées futures que ne pas vous noyer sous des informations possiblement anecdotiques.

On y trouve des vampires, des archontes, des gens affublés d’une malédiction ou d’une caractéristique magique particulière, des métissages incongrus et d'autres étrangetés. Toutefois, pour des raisons de lisibilité, les quelques idées proposées par l’équipe seront référencées dans le topic des scénarios, régulièrement mis à jour pour notre plus grand plaisir !

Une fois que tout sera fixé, et en fonction des ajouts futurs quant au lore du forum, ce topic pourra également être mis à jour.