Aelyria
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L'Académie d'Aelyria forme l'élite de la nation à un avenir radieux, et ce depuis des générations. Antre du savoir et de l'excellence, passez ses portes et embrassez votre destinée parmi les plus hautes sommités de l'Empire. Mais gare, à l'Ouest, l'ombre des Terres Sombres s'étend et menace l'Humanité. Saurez-vous vous dresser face à cet ennemi mystérieux ? Assumerez-vous la grandeur de votre nom ? Le monde pourrait bien en dépendre.

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La dignité des faibles | Iaso
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Calliandra A. Vittoria
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Calliandra A. Vittoria
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Mar 19 Avr - 6:38

Dignité des faibles

Feat. Frimera Gang

Le Sanctuaire


D’empathie et de compassion.



Le professeur Vittoria mettait toujours un point d’honneur à assister en personne aux simulations grandeur nature. Si la première raison était la plus évidente, à savoir la volonté de savoir ses élèves compétents et efficaces, la seconde était plus personnelle et insoupçonnée. A dire vrai, au mépris de sa qualité de stratège, il y avait toujours de la place dans son esprit pour un peu d’appréhension et d’anxiété.

Qu’une de ses pupilles se retrouve blessée, que l’exercice ne tourne au désastre, que la honte soit jetée sur sa maisonnée et les esprits dont elle s’avérait gardienne. Elle avait toujours redouté l’échec, au point de l’ériger au sommet de ses plus grandes craintes. Son nouveau statut n’avait eu pour mérite que d’étendre son effroi à quiconque avait la mauvaise idée de suivre ses cours.

Pour sûr, elle démontrait logiquement la même solennité à l’idée d’assister aux démonstrations que dans le fait de dissimuler tout attachement potentiel. L’empathie et la miséricorde ne faisant pas partie de son attirail d’enseignante, il s’agissait là de valeurs qu’elle préférait se retenir d’exhiber.

Nonobstant, c’est d’un pas bien rapide qu’elle arpentait désormais le sentier principal du sanctuaire des lames, laissant son attention lézarder le long des différents ustensiles disposés pour les bienfaits de l’exercice. S’il était rare qu’un élève se blesse sérieusement lors d’une simple simulation, cette dernière avait été particulièrement fourbe, notamment pour un jeune Ethernia.

Retraçant le chemin emprunté tantôt par les élèves, l’esprit occupé à replacer les pièces du puzzle et visualiser les différents scénarios ayant pu mener à cet accident, Calliandra arriva aux abords de la zone des aides de camp. Le soleil déclinant gommant les couleurs de sa silhouette et le vent faisant claquer le tissu de son manteau, elle s’apparentait à un rapace rapatriant ses ailes à l’approche de son perchoir.

Son ombre se projetant sur une des tentes où s’afféraient les différents soigneurs, la rouquine trouva son chemin entre les professeurs et les quelques élèves profitant de l’occasion pour parfaire leurs talents de guérisseur.

Finalement, un ultime lambeau de tissu l’amenant jusqu’au chevet de son élève meurtri, elle inspecta le concerné d’un œil faussement impassible. Prenant place sur une petite chaise disposée non loin de là, elle attendit patiemment que le petit personnel disparaisse, et ce jusqu’à ce qu’il n’y ait plus qu’un médecin - et son patient.

« Comment va-t-il ? » Demanda Calliandra en croisant des jambes. Apparemment désintéressée et volage, elle glissa son carnet au sommet de sa cuisse à l’image d’un proche inquiet se trouvant un peu de lecture pour passer le temps.

« J’espère qu’il sera en forme pour la prochaine semaine. Je donne un cours important qu’il ne peut se permettre de rater. » Ce qui était faux, en l’état. La jeune femme savait simplement que si la blessure du malheureux devait nécessiter plus d’une semaine de guérison intensive, alors la gravité de cette dernière aurait effectivement de quoi l’inquiéter.

Au mépris de son petit jeu d’acteur et des paradoxes de son attitude, elle haussa d’une épaule en lançant une œillade vers l’étudiant qui s’occupait de son protégé. « Vous savez ce que vous faîtes, j’ose espérer. »



Calliandra A. Vittoria
Frimera
Iaso A. Medici
Frimera
Iaso A. Medici
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Dim 1 Mai - 22:38
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La beauté du soin
2ème étage
ft. Calli la Choupie
Espérer, avec moi ?

Iaso n’était pas arrogant, loin de là. Mais revenant quelques moments en arrière : l’Académie organisait de temps à autre quelques simulations de batailles pour entraîner les Ethernias au maniement des troupes, l’Infanterie à soigner leurs utilisations des armes, et sa propre maison à penser l’arrière à aider les troupes. Bien-évidemment, le Médici avait accepté avec entrain de participer à cette simulation pour parfaire ses techniques en situation réelle : zieutant dehors quelques fois voir s’il n’y avait pas de problème, il était tranquillement entrain de ranger son espace de travail. Nettoyant ses outils, faisant l’inventaire de ses cataplasmes, remèdes et bandages, Iaso savait qu’il fallait être prévoyant dans son métier.

Soudainement, des bruits de pas se firent entendre, et des accompagnateurs affolés rentrèrent dans sa tente avec un élève sur un brancard : et directement, le médecin observa l’état de son nouveau patient. Et une colère noire le prit d’un coup.

“S’il ne peut plus utiliser ses jambes, ce sera de votre faute. Il ne faut jamais déplacer quelqu’un qui vient de faire une énorme chute !”

Mais bordel, c’était la base. On expliqua rapidement à Iaso Médici que l’élève, l’un des général d’un des partis de la simulation, était perché sur l’une des falaises pour voir l'entièreté du terrain, et à cause d’une trahison d’une partie son camp, il a trébuché et est tombé, faisant une grand chute de plus d’une dizaine de mètre. Et en passant par des arbres, lui laissant de nombreuses coupures sur le corps : étant un patient un peu compliqué, Iaso vient pour se donner un petit boost, qui n’affectera pas ses capacités mental ou sa psychée, la haine de ceux ayant récupérés le jeune homme pour améliorer la dextérité qu’il aura besoin pour son opération.

Soudainement, avant qu’il s’en rende compte, il ne semblait que seul dans la pièce avec son patient… Et une femme qui l’épiait de temps à autre. La reconnaissant bien-évidemment, il resta cependant concentré sur son patient en commençant par vérifier que les voies respiratoires et le rythme de respiration étaient corrects.

“A cause de ce qu’on fait ceux l’ayant amené ici… Cela a failli mal tourné, mais il a eu beaucoup de chance que ça n'ait pas aggravé son état. Et encore plus car même s’il a les côtes affectées… Cela n’impacte pas trop sa respiration.”

Puis, il vient de manière précautionneuse démontrer tout son savoir-faire en préservation de la santé d’autrui. Appliquant cataplasmes et bandages sur ses blessures, sauf sur son buste. Soudainement, un liquide orangé vient flotter du fond de la salle pour venir jusqu’au patient, et s’introduire lentement dans sa gorge pour se répandre dans le corps de l’Ethernia. Ayant besoin de quelques secondes pour que le produit fasse effet, il vient adresser un sourire à la Rhéteur de Maisonnée, poli mais légèrement forcé.

“Vous osez bien espérer : pourquoi pensez-vous qu’on m’a ramené ce cas, à moi précisément, dans l’urgence ?”

Laissant l’évidente réponse aux capacités cognitives sur-développés de Calliandra : il n’était pas orgueilleux, mais il y a toutes les preuves possible pour qu’on puisse faire confiance en ses capacités. Il avait encore à apprendre en médecine, de la pratique à avoir, mais il savait bien s’occuper de ce genre de cas. Le plus grave allait d’être de s’occuper de la jambe gauche du patient dont le genou avait un angle des plus inhabituel, ainsi que le fait que son bras de la même partie possédait maintenant 3 coudes visibles : fait contre-nature de manière évidente.

Iaso A. Medici
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Calliandra A. Vittoria
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Calliandra A. Vittoria
Métier / Fonction : Rhéteur d'Ethernia - Prof. Stratégie / Génie Militaire
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Messages : 58
Mar 7 Juin - 16:35

Dignité des faibles

Feat. Frimera Gang

Le Sanctuaire


D’empathie et de compassion.



Observant avec grand intérêt les manœuvres du médecin en herbe, le regard de Calliandra oscillait entre l’état du patient et les différents rites du soigneur. Malgré ses connaissances personnelles, la médecine lui apparaissait comme un domaine particulièrement opaque, auquel elle ne se frottait qu’en dernier recours.

Elle attarda toutefois son attention sur l’irascibilité du médecin, chose qu’elle pardonna d’ailleurs d’un battement de cil. La simulation avait beau être un exercice, les blessures n’étaient pas factices, de même que l’adrénaline que l’élève devait ressentir. Voire celle qu’elle ressentait elle-même jusqu’à ce que ses incertitudes soient écartées par le jeune homme. Elle enjamba ainsi sans peine le langage de l’étudiant, présumant qu’après tout, seul ceux qui ne prenaient pas de risques avaient le luxe de pleinement contrôler la situation.

« Félicitations. » Accorda-t-elle sans sourire, encore que les compliments du professeur étaient assez rares pour être appréciés même en l’absence d’engouement. Là encore, elle fit fi de la pointe d’arrogance, étant selon toute évidence très mal placée pour le reprocher à qui que ce soit.

Visiblement soulagée, elle s’autorisa à croiser les jambes et à regarder avec plus de curiosité le Frimera qui venait de sauver son élève. Pour autant, un trépignement de son talon continuait de trahir une pointe d’impatience.

« Il faut que je pense à retrouver le nom des inconscients ayant pris le risque de le porter jusqu’à vous, si ce que vous dîtes est vrai. » Une pointe d’amertume conférant du poids à ses paroles, les signes de sa colère peinèrent à rester derrière sa mâchoire crispée. « Leur journée va être longue. Leur mois encore plus. » Suggéra-t-elle sans sadisme, seulement par volonté de rétribution, apprendre à ne pas céder à la panique étant l’un des objectifs de l’exercice. L’Académie ne pouvait se permettre de mettre en danger de mort les élèves à chaque simulation, plus encore de ne pas punir ceux aggravant une situation déjà ô combien épineuse.

Détournant son attention de son agacement passager, elle revint vers Iaso, le visage alors beaucoup plus avenant.

« Quelle était la composition de l’étrange liquide ambré que vous avez fait léviter ? » La vie de son élève n’étant plus en lice, elle put donner voix à sa curiosité. Si elle avait ses propres suspicions, elle laissa à l’élève l’occasion d’exposer son art. Là encore, la pauvrette espérait simplement accélérer la course du temps, arriver jusqu’à l’étape où tous les doutes seraient effectivement dispersés.

Massant ses mains entre elles d’un regard las, elle devina que si le sauvetage semblait être une réussite, la guérison n’était pas encore achevée. Présumant qu’il était parfaitement inutile de se contenter d’être spectatrice, le professeur se releva tranquillement, déposant son manteau sur la chaise qu’elle venait de quitter. Deux doigts experts pinçant les bords de sa chemise et débarrassant ses cheveux de sa trogne, elle leva un œil vers le Frimera.

« Est-ce que vous avez besoin d’aide ? » Lança-t-elle tandis qu’elle achevait de nouer ses cheveux en un chignon soigné. En l’absence d’autres volontaires dans les parages, Calliandra ne voyait aucun problème à prêter main forte, dusse-t-elle troquer son rôle d’enseignant quelques minutes.

Calliandra A. Vittoria
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